Table 6 - Versants de la Bièvre d’Antony à Montrouge

Table animée par Patricia PERRIER (équipe maîtrise d’œuvre) et Magali PINON-LECONTE (DRIEA/UT92)

Participants

Objets apportés

• 2 livres : Inventaire des arbres remarquables (CG92) et Images du patrimoine (Vanves), et une maquette de la tour T1 à la Défense (Sodéarif)

Deux sous-parties et des éléments structurants

1. un glacis tourné vers Paris au Nord, relativement dense, à la forme urbaine assez classique, dont la limite serait le creux des Blagis à Bagneux
2. un paysage de grandes plaines au Sud depuis la terrasse du Robinson, sur un axe Est-Ouest vers la vallée de la Bièvre avec un effet de cuvette, avec une typologie urbaine différente du Nord, une offre et un « désir » de ville différents, du petit parcellaire par exemple
3. la crête Nord de la vallée aux loups est un élément fort du paysage ainsi que la coulée verte du vallon de la Bièvre, la ligne de Sceaux (1ere ligne de train) et la RD 920.

Le relief a servi de base à l’urbanisation, il y a une progression, une transition depuis Paris.

Protections

Le ru des Godets doit être protégé au titre du patrimoine et des zones humides.
La partie Nord va se densifier, il convient donc de valoriser les espaces « verts » ou de nature. Il faudrait regarder à partir de l’étude TVK menée dans le cadre du CDT, les « grandes plaques » mutables, de développement futur, proches des centres anciens, elles vont être vecteurs de modification du paysage.
Les horizons boisés peuvent être fragilisés par la densification, les lignes de crêtes ont une grande force dans le paysage. Il serait souhaitable de préserver la vue depuis la Seine sur les coteaux de Meudon par exemple. C’est le rapport entre Paris et les HdS.
Dans la présentation de Michel Collin, il était question de « parcs aristocratiques », le groupe pense qu’il s’agit plutôt de « parcs historiques ».

Projets

Les lignes de paysage sont à identifier ainsi que les éléments marquants. La tour Bouygues fait paysage, c’est un repère. Les futurs projets doivent tenir compte du fait qu’ils peuvent constituer des barrières visuelles. Il faut les concevoir en articulation avec les perspectives, les percées …
Il y a des espaces connectés entre eux ou dont les connexions doivent être renforcées : Bois de Verrières – Vallée aux loups – Butte rouge - Parc de Sceaux – coulée verte du vallon de la Bièvre. Dans la partie nord plus dense, il y a deux parcs à Vanves d’où l’on voit jusqu’à Nanterre, en particulier depuis la terrasse Michelet avec une vue latérale magistrale.
Les abords du cimetière de Bagneux pourraient être exploités et travaillés. Le cimetière est un lieu de promenade, une respiration dans la ville, qui peut devenir un « lieu de vie ».

Centralités

Le terminus du RER à Sceaux Robinson est un point important. Les projets sur ce pôle devront faire l’objet d’attention. Il y a des enjeux territoriaux de transition entre les espaces. La future gare du GPE à Bagneux fera également centralité à terme. Il y a eu dernièrement la création d’une polarité à la Vache noire. On peut considérer que Vélizy fait centralité et polarise les flux vers le centre commercial. Bien sur, il y a Paris, c’est LE centre.
En fait il y a plusieurs centralités, de différents types : des centralités de type géographique, morphologique et des centralités induites par les usages (commerces, transports). Il est difficile de repérer les centralités dans les faubourgs anciens qui se sont développés historiquement en nappe depuis Paris. La RD 920 est une ligne de force remarquable qu’il faudrait renforcer et qualifier.

Remarques générales et modifications proposées

Il faudrait un glossaire, pour les mots trop « savants » : quelle est la définition de glacis par exemple?
La limite entre le Nord et le Sud de l’unité doit être modifiée sur Bagneux pour intégrer la DGA à la partie Nord. Il faut renommer les vallons de Sceaux en vallons de la Bièvre.