Table 4 - Plateau entaillé de Châtenay-Malabry à Suresnes

publié le 19 juin 2013 (modifié le 6 juillet 2015)

Table animée par Monique CHAUVIN (équipe maîtrise d’œuvre) et Vincent LELIEVRE (CAUE 92)

PARTICIPANTS

Nom Structure
BOUCHET Thierry CG92
DEVERRE Nicolas GPSO
GALMOT Eric DRIEA
GARMIRIAN Bernard Environnement 92
HUREL Coline SAEM Val-de-Seine   
LAMBARD Catherine Rueil-Malmaison
LEMAIRE Christophe     DRAC
MATTERA Raouda SGP
MEESTERS Victor AIGP

Limites, découpage

  • De l’intérêt d’un découpage en sous-unités

Alors que le paysage doit s’affranchir des limites administratives, les participants s’interrogent sur la pertinence d’un nouveau découpage. Il est aussi noté que le découpage en 8 sous-unités (les critères de découpage, les noms) reste difficile à s’appropier.

  • De l’intégration des coteaux à l’unité

Si leur intégration au plateau semble préférable à certains des participants, leur exclusion de l’unité est jugée également valide car tenant compte des vues sur la Seine et Paris. Du plateau vers la Seine, l’impression est que paysage s’ouvre tout à coup. Sur le plateau, au contraire, les masses boisées dominent et donnent peu de visibilité.

  • Il est jugé préférable d’intégrer la sous-unité "Rebords de la Vallée aux Loups" à l’unité des "Versants de la Bièvre d’Anthony à Montrouge" plutôt qu’ à l’unité du plateau pour la continuité qu’elle forme avec les paysages du château et du parc de Sceaux.

Ambiances de l’unité


Espaces « naturels » : reliefs, présence végétale, masses boisées

  • La nature, les bois, les forêts et les reliefs où alternent sommets boisées et vallées sont les éléments identitaires de l’unité. Il est noté cependant que si les reliefs font la richesse des paysages du plateau, ils peuvent aussi s’avérer des obstacles dans les déplacements, notamment sud-nord, et pour établir des relations entre les vallées qui aujourd’hui n’existent pas.
  • La présence forte du tissu pavillonnaire est un autre caractère identitaire de l’unité
  • L’eau et les étangs, également
  • L’omniprésence du végétal est affirmée.

Mais, il est noté que pour les personnes qui n’habitent pas le département, les Parisiens par exemple, les Hauts-de-Seine se résument souvent à la Défense. Alors que le département est constitué de 45 % d’espaces verts et qu’il y a une imbrication très étroite entre le végétal, la nature et l’urbain.

  • Les bois

Les bois accueillent des millions de visiteurs. Mais le bois de Meudon n’a pas une image métropolitaine. Il n’existe pas de véritables liaisons entre Paris et les bois des Hauts-de-Seine".
Pourtant, pour l’ONF, c’est une forêt urbaine qui souffre de sur-fréquentation.
L’accessibilité des bois et des espaces de nature est un pourtant signalé comme un enjeu important (cf. schéma départemental des liaisons piétonnes). Car la plupart des habitants ne connaissent le département que par des déplacements en train et en voiture. Il existe des paysages « cachés », "extraordinaires" méconnus par les habitants eux-mêmes.

Espaces urbains
L’histoire urbaine de cette partie des Hauts-de-Seine et la contrainte du relief induisent une urbanisation contrastée laissant beaucoup de place au végétal (petits collectifs, pavillonnaire,…)

  • Cônes de vue, aération de l’urbanisation

La protection des cônes de vues est affirmée comme un enjeu de paysage. Les vues sont jugées menacées par les nouvelles constructions, notamment quand elles sont en alignement sur rues, de chaque côté, sans ménager de respirations. C’est pourquoi, la relation entre projet urbain et paysage est jugée très essentielle.

  • Tissu pavillonnaire

Les rues créent de belles ambiances urbaines. Sur l’unité, grâce aux reliefs, il existe un réseau complexe, qui apporte beaucoup de charme au paysage. Les jardins privés jouent aussi un rôle dans ces ambiances. Ces paysages discrets, secrets ou cachés sont à valoriser.
La vallée du Marivel est identifiée comme emblématique des ambiances résidentielles de l’unité et plus généralement des Hauts-de-Seine par les matériaux, la topographie, le type d’habitat, la présence du végétal. L’habitat pavillonnaire y est très typé.

  • Grands ensembles

Certains grands ensembles comme le cité de la Plaine, la Butte rouge sont dintingués pour la qualité de leurs ambiances urbaines, le respect de l’espace, la prise en compte du paysage.
L’opération du Fort d’Issy est citée pour la difficulté à mettre en rapport les promesses publicitaires (vue sur la tour Eiffel) et la réalité de loger 4000 habitants.

Infrastructures

Les infrastructures sont évoquées comme des moyens de voir le paysage : exemple, la belle ligne de chemin de fer de Saint-Lazare vers Chaville.

Suggestions

  • Création d’une carte des perceptions paysagères
  • Cartes historiques avec les différentes étapes de l’urbanisation, insistance sur le parcellaire, mais aussi sur les transformations depuis les années 1950.
  • Mise en valeur des allées cavalières

Objets apportés

  • Ville de Rueil
    Une rose du domaine de la Malmaison et un emblème du chemin Joséphine et Napoléon Bonaparte, (parcours patrimonial dans Rueil).