Table 1 - Boucle de la Seine de Rueil-Malmaison à Villeneuve-la-Garenne

publié le 5 juillet 2013 (modifié le 6 juillet 2015)

Table animée par Joëlle PAQUET (équipe maîtrise d’œuvre) et Fabienne ROQUIER-CHAVANNES (DRIEA/UT92)

Participants

NOM QUALITE
BEUNON Elizabeth Ville de Colombes
DESCAMPS Annick Responsable du service études et programmation urbaine à la Ville de Gennevilliers
VALLEE Algrid Ville de Nanterre
FAIVRE Sylvie Ville de Courbevoie
CARETTE Olivier Ville de Puteaux
GUEURET Denis Service aménagement et développement urbain de la Ville de Rueil-Malmaison
DUPUY Philippe Responsable adjoint du Service voirie environnement de Villeneuve-la-Garenne
Alain BORTOLAMEOLLI  Maire Adjoint de Villeneuve-la-Garenne
BARBOT-DEGOT Hélène CG92
LEGENNE Corine Paysagiste urbaniste IAU
TIRANT Véronique SEM92
LAIZE Martine Les amis de la nature de Colombes
GUILLAUME Michel Les amis de la nature de Colombes
GOUGEON Mathilde DRIEA 92

Limites, découpage, cartographie

Les débats ont tourné essentiellement autour des délimitations des sous-unités, l’unité n’étant par remise en cause à deux exceptions près. Exclure le coteau de l’unité n’a pas semblé pertinent à au moins une personne, les autres participants étant plutôt d’accord de traiter cet espace spécifiquement. En outre, au sud sur Rueil, l’unité devrait selon les participants intégrer la partie du parc de la Malmaison qui est en pied de coteau.

Traits généraux


Les caractéristiques de l’unité ont été peu discutées si ce n’est pour indiquer que cette unité n’a pas d’unité, bien qu’elle soit délimitée par la Seine. Elle regroupe des territoires très différents du fait des caractéristiques des différentes parties qui la composent. Ces différences sont expliquées par l’histoire des villes. Les tissus urbains de cette unité se sont constitués selon deux logiques historiquement datées. Les villages anciens s’organisaient autour d’axes est-ouest, dans les années 1970, les grandes infrastructures ont haché le territoire dans le sens nord-sud. Un participant à soulevé le paradoxe de ces grandes infrastructures qui, si elles créent des continuités à l’échelle métropolitaine, constituent localement des ruptures dans le fonctionnement du territoire. Les contradictions entre tissus urbains, tracé des infrastructures, reliefs et la Seine rendent l’exercice de délimitation des sous-unités très délicat. A ce sujet il a été évoqué le terme de « tissus urbain écossais ». Le territoire est vu comme très mixte tant en termes de typologie d’habitat que du point de vue de l’insertion de l’activité économique dans la ville résidentielle.

Plaine d’Asnières-Gennevilliers


Les participants se sont accordés sur la nécessité de créer une nouvelle sous-unité regroupant les grandes cités d’Asnières, Gennevilliers et peut être aussi celles de Colombes. Ces paysages ne peuvent être assimilés à ceux des tissus faubouriens ou pavillonnaires du reste de cette sous-unité. Ces grands ensembles ont été construits dans les zones inondables de l’époque. Cependant il a été remarqué que le territoire de cette sous-unité est très mixte, y compris celui des grands ensembles.
Les ambiances urbaines sont cependant bien différenciées entre le paysage ouvert des grands ensembles et les parties pavillonnaires plus confinées. Les projets sont nombreux dans cette sous-unité qui est un territoire en renouvellement. Un autre élément important de ce territoire est la coulée verte qui est bien avancée sur Gennevilliers mais comporte encore quelques points durs.

La Seine des ports


Les débats ont été fournis autour des limites de cette sous-unité. Dans le secteur des ports de Gennevilliers et de Nanterre il semble que les zones d’activités directement liées au port doivent lui être rattachées même si tous les participants n’étaient pas unanimes sur ce point.
La question est plus compliquée pour le reste des zones limitrophes de la Seine. Les avis divergeaient sur ce qui devait être rattaché à la Seine : la zone située entre le fleuve et le chemin de halage ou la route, ou les zones qui permettent de ressentir la présence du fleuve de part les dégagements qu’il permet, ou même les zones qui sont situées entre la Seine et des grandes infrastructures coupantes. Une partie des participants aurait souhaité que des sous-unités puissent se recouvrir afin de rendre compte de la multiplicité des ambiances des séquences des berges. Le marquage de l’A86 est très fort. Les territoires que l’autoroute délimite, même s’ils sont situés assez loin de la Seine, sont rattachés au fleuve en raison de cette coupure qui les isole.
Il a été remarqué que les transports urbains (les tramways) redonnent une certaine unité aux paysages qu’ils traversent. Au nord il y a une vraie continuité de promenades sur les berges. Il a été précisé le caractère très différencié des berges coté nord et sud. Au nord elles comportent encore beaucoup d’ambiances naturelles en lien avec les paysages du Val-d’Oise et des Yvelines. Au sud l’ambiance est très urbaine, presque parisienne et l’accès à la Seine très difficile. Certains indiquent même que l’ouverture vers le fleuve, prônée par de nombreux projets riverains, est compromise par le caractère excessivement routier des voies qui la longent.

Axe de la Défense


Les membres du groupe ont unanimement contesté le parti pris de cette sous-unité. Ils considèrent que la Défense constitue une sous-unité à part entière qui doit être délimitée par le boulevard circulaire. Le reste de l’axe n’est pas encore rattaché à la Défense et certains se demandent même si il le sera réellement un jour. La différentiation restera surement lisible en raison de la différence d’époque de construction. Cependant, l’axe Seine-Arche est bien différencié des autres tissus. Le parc André Malraux et les constructions qui le bordent ne sont pas rattachés à la Défense, c’est une unité à part entière.

Villeneuve-la-Garenne


La ville n’a comme seul contact avec la Seine qu’un mur anti-crue. Elle n’est pas rattachée à la Seine et isolée du reste par les lignes à haute tension, puis l’autoroute a accentué la coupure. « C’est une île ».
Le parc de Chanteraines est hors la ville. Les participants le rattachent plutôt aux zones d’activités.

Rueil-Malmaison à Nanterre


Cf remarque sur Limites, découpage, carto.
Le RER pour les habitants de Rueil-Malmaison n’est pas ressenti comme une coupure. L’ambiance paysagère des parcs de Rueil est très différente des grands parcs plus au sud. On est dans une ambiance à « l’anglaise ».

Objet

  • Un gobelet du SIAAP
  • Une bouteille d’eau

Pour signifier l’importance de la Seine, les installations du SIAAP, des ports de Gennevilliers et de Nanterre, l’eau dans ce territoire (parc du chemin de l’ile, le parc des impressionnistes).