Les coteaux des Hauts de Bièvre

publié le 20 juin 2013

Par Marcelle Vernet, FNAUT

De la gare RER de Robinson, proche de la cote altimétrique la plus basse du secteur, le regard se heurte en direction de l’horizon, au nord, à l’ouest et au sud, à des coteaux, rebords de plateaux horizontaux. Ces coteaux sont encore partiellement boisés (Bois de Verrières au sud, bois de la Garenne et de la Solitude qui annoncent la forêt de Meudon à l’ouest, coteau boisé du Panorama au nord).

Des coteaux, on descend des talus dont la pente peut atteindre 10 %. Ces talus portent encore parfois de beaux espaces « naturels » (Vallée aux loups, parc Henri Sellier).

Ce relief est un très grand classique du centre des bassins sédimentaires : il correspond à l’alternance de strates horizontales de dureté différente. Il est conforme à la structure géologique de la région.

Préserver le paysage des coteaux en préservant leurs lambeaux boisés, ne pas les masquer davantage par des constructions, conserverait l’identité des hauts de Bièvre.

« Aujourd’hui, intégration dans le paysage équivaut de plus en plus à discrétion »
(J-R. Pitte, Histoire du paysage français, 2011)