COMPLÉMENTS
 

Évolutions du territoire du Glacis de Châtillon-Montrouge

publié le 6 février 2014
Carte des Chasses du Roi, fin du XVIIIe siècle en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des Chasses du Roi, fin du XVIIIe siècle

Le site nommé « plaine de Montrouge » est encore agricole, traversé par deux axes. A Montrouge, le jardin du château inscrit son tracé dans le territoire.

Carte d'état-major, début XIXe siècle en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte d’état-major, début XIXe siècle

Peu de changements entre les deux cartes, sinon la ligne de chemin de fer qui a été construite au nord-ouest. On peut remarquer la délicatesse du figuré de hachures pour rendre sur la carte le relief de glacis.

Carte IGN de 1900 en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte IGN de 1900

En moins de 100 ans les changements ont bouleversé le territoire. Au nord, les fortifications de Thiers délimitent désormais Paris. Montrouge s’est beaucoup développée, investissant le tracé du jardin. Son urbanisation a rejoint celle de Vanves, liées par la création de Malakoff. Les forts, le cimetière, le triage ont été réalisés et forment une ligne nette délimitant l’extension urbaine proche de Paris. Au sud, les territoires sont encore agricoles (la carte représente encore des vignes), mais les localités ont commencé à s’étoffer le long des voies.

Carte IGN de 1950 en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte IGN de 1950

Alors que l’urbanisation du nord se confirme, au sud, les développements pavillonnaires ont « grignoté » les parcelles agricoles, laissant de ci de là des interstices qui seront ensuite investis pour la création des logements collectifs.