Échanges à l’issue de la présentation des caractères paysagers du département

publié le 5 juillet 2013 (modifié le 6 juillet 2015)

Échanges entre participants à l’issue de la présentation par la DRIEE, la DRIEA, le CAUE et l’équipe de réalisation de l’atlas

Un atlas des paysages et des projets urbains ?

Mme Tirant (SEM 92) constate que les projets urbains n’ont pas fait l’objet de la présentation de l’équipe.

  • Michel Collin (équipe de réalisation) précise qu’aujourd’hui nous en sommes à la première étape de l’atlas : celle de la connaissance et de l’analyse. Cette étape est indispensable pour s’inscrire dans une identité partagée du territoire. Elle permettra dans un second temps de porter un regard sur les projets urbains et ce qu’ils construisent comme paysage.

Importance de l’histoire dans la constitution des paysages


M. Garmirian (Environnement 92) indique qu’il adhère à la présentation de l’équipe qui révèle les éléments essentiels du paysage Altoséquanais : Seine, reliefs, coteaux boisés… Cependant, il manque à cet exposé la dimension historique qui pourtant est présente partout et permet d’analyser le parcellaire et ses limites.

  • Cette dimension essentielle n’est pas écartée dans l’atlas. Michel Collin indique qu’elle est analysée pour chacun des portraits des sous unités paysagères du département. En effet, l’évolution et les traces historiques y sont analysées sur la base de trois cartes : carte des chasses du roi (XVIIIe s.), carte d’Etat-Major (XIXe s.) et carte du milieu du XXe siècle[[ Les aspects historiques de la constitution des paysages du département sont en particuliers abordés dans la partie « comprendre les paysages des hauts-de-Seine », dans le chapitre suivant : Des repères dans l’histoire de l’agglomération parisienne ].

Carrières et sous-sols


Mme Schmitt (SODEARIF) fait une remarque sur l’importance des sous-sols et en particulier des carrières, très nombreuses dans le département, et qui définissent également le paysage se trouve au dessus.

  • Cette dimension fait partie de l’analyse de l’atlas. Pascal Chevallier (équipe de réalisation) indique qu’elle sera abordée au sein d’articles généraux et également dans la description des unités paysagères. En effet les caractéristiques des sous-sols ont un impact sur le paysage et sur l’urbanisation. Certains versants ont par exemple été urbanisés récemment car se trouvant sur des carrières, ils étaient inconstructibles. L’exemple des Epinettes à Issy-les-Moulineaux illustre également cela : le gabarit et la taille de cet ensemble sont directement dus à sa position sur des carrières qui ont impliqué des fondations très importantes afin de consolider le sous-sol.

Les continuités écologiques


M. Polo (Conseil Général 92) considère que l’atlas doit tenir compte du Grenelle de l’environnement qui implique de s’interroger sur la nécessité de travailler sur le maintien et la valorisation des continuités écologiques.

  • Philippe Dress (DRIEE) indique que la question des infrastructures écologiques est du domaine du projet : que veut-on voir évoluer ? que souhaite-t-on rétablir ? Aujourd’hui nous en sommes à l’étape amont : que voyons-nous ? Les continuités ne sont pas pour autant niées. Les « projets urbains » qui seront traités dans une prochaine étape de l’atlas, ne se limitent pas exclusivement aux « projets bâtis ». La problématique des continuités fera également l’objet de réflexions dans le cadre de l’identification des enjeux de l’atlas.