Portrait des Versants de la Bièvre d’Antony à Montrouge
Vue depuis la butte de la Fontaine à Bagneux jpg - 645.4 ko
Le relief offre des vues, ici vers le sud, permettant de distinguer l’autre versant de la Bièvre, situé dans le Val-de-Marne (gauche de la photo), et, en face, une des légères crêtes des vallons de Sceaux. Les tissus expriment ici leur variété, combinant notamment pavillonnaires et collectifs.
Carte de l'unité paysagère des Versants de la Bièvre d'Antony à Montrouge jpg - 824.7 ko
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Limites et voisinages
L’unité est constituée des versants tendus entre le plateau, à l’ouest, et les vallées qu’il domine, la Bièvre à l’est, la Seine au nord.
Le fond de la vallée de la Bièvre constitue une limite à l’est.
Au sud, la limite est donnée par une séquence de la vallée, située entre le plateau dont elle débouche, et le virage qu’elle effectue à Antony.
Au nord, le périphérique constitue une limite sensible.
Caractères paysagers
Des reliefs sensibles
Les reliefs de cette unité ne sont pas aussi spectaculaires que les coteaux de la Seine au nord, ils sont cependant sensibles, et occasionnent à la fois des effets des perceptions paysagères et des contrastes.Le parc de Sceaux jpg - 852.3 ko
Une des perspectives du parc de Sceaux, creusée à la fois dans les formes du relief et dans la matière des boisements, valorise le motif de pièce d’eau en forme de canal. Le clocher du village de Sceaux pointe au-delà des haies taillées, mais ne parvient pas à participer au paysage du parc.
- le glacis (pente régulière tendue entre le plateau et la vallée) au nord, orienté vers Paris, certains axes ouvrent des perspectives grâce à cette pente régulière ;
- le léger éperon de Bagneux, qui détermine un seuil de perception et se termine par le site de la direction générale de l’Armement (DGA), (butte de la fontaine) ;
- les rebords découpés du plateau, formant une sorte de cirque dont les horizons sont perceptibles depuis les versants de la vallée, et qui accueille la célèbre terrasse du Plessis-Robinson dans le parc Henri Sellier.
- les vallons, légères ondulations creusées par de petits affluents de la Bièvre, mais aux reliefs suffisamment marqués pour que le parc de Sceaux y trouve de notables mouvements de sols.
Le tronçon de vallée au sud du plateau, à la forme sensible de coteau à coteau, où la Bièvre est plus facilement identifiable qu’en aval.
Peu de motifs de nature sinon dans les jardins
Chatenay-Malabry, le parc de Chateaubriand jpg - 1012.5 ko
Le parc de Chateaubriand est structuré par une perspective centrale qui met en valeur les silhouettes des arbres plantés sur la lisière.
La nature apparaît essentiellement dans les jardins, qu’il s’agisse de ceux des pavillons très nombreux, ou des grandes compositions historiques, sous la forme de pièces d’eau, de boisements, dans le superbe parc de Sceaux, mais aussi dans les parcs boisés (Henri Sellier au Plessis-Robinson, bois de la Cave).
Les arbres sont à l’honneur dans leur diversité botanique et sous la forme de sujets isolés, que ce soit dans le parc de Chateaubriand ou dans celui des anciennes pépinières Croux à Chatenay-Malabry.
Une fine mosaïque de tissus, des axes « faubouriens »
Cartographie des tissus autour du village initial de Bagneux jpg - 94.6 ko
Une succession très rapide de tissus aux formes variées.
On remarque également certains axes où se concentrent davantage encore cette alternance très resserrée de tissus, c’est notamment le cas de la RD 920, ancienne nationale 20, parallèle à la vallée de la Bièvre.
Ces axes rayonnants constituent également les espaces publics les plus structurants de l’unité, surtout quand les alignements d’arbres viennent en souligner le tracé droit, ou quand ils ouvrent des vues sur les horizons du relief.
Un axe représentatif des ambiances de faubourg, mais qui trouve une unité et une cohérence grâce à sa pente régulière et aux alignements d’arbres qui la qualifient en perspective.
La cité-jardin de la Butte-rouge, à Chatenay-Malabry jpg - 1.4 Mo
Un cas typique d’urbanisme d’opération dans lequel le paysage est particulièrement soigné, tant par la disposition des éléments bâtis que par le traitement des espaces libres.
L’unité est cependant marquée par un vaste secteur d’emprises infranchissables, ou difficilement, qui associent, au sud de Montrouge, le cimetière parisien de Bagneux, les deux forts et d’importantes emprises ferroviaires, auxquelles s’accolent des zones d’activité.
Bagneux, le mur du cimetière jpg - 1.6 Mo
L’échelle considérable du cimetière impose un long obstacle à la trame urbaine.