Débats collectifs

publié le 8 octobre 2014 (modifié le 6 juillet 2015)

Gouvernance et éducation

Bernard Garmirian (Environnement 92) souhaite souligner des sujets sous-jacents aux thèmes abordés lors de l’atelier : la gouvernance et l’éducation qui constituent des paramètres déterminants en relation avec la question du partage du territoire. Il suggère que les prochains ateliers intègrent ce volet.
La gouvernance institutionnelle actuelle fait l’objet d’imperfections dues à un cloisonnement. Les services des collectivités locales s’organisent de manière verticale alors que le paysage implique une réflexion horizontale.
La gouvernance intègre également la dimension citoyenne qui est essentielle pour que le vécu soit davantage représenté et pris en compte dans les débats. Afin d’associer les citoyens aux réflexions, Bernard Garmirian propose comme solution, d’élargir les conseils de développement durable que plusieurs communes et intercommunalités ont mis en place. Il ajoute que cela lui paraît d’autant plus important, dans le cadre de la métropolisation.

Jacques Capet (Naturellement Nanterre) reprend également la question du besoin d’une éducation au paysage. Michel Collin (équipe MOE) rappelle que l’Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine, par son site internet, constitue un outil d’éducation à mobiliser. De plus, il souligne les vertus de l’expérience partagée qui peut par exemple prendre la forme de promenades urbaines outils très fructueux de construction et de pédagogie. Enfin, Julie Ser-Istin (DRIEA/UT92) rappelle également que le CAUE s’inscrit également dans ces réflexions sur l’éducation à ces problématiques.

Le PLU métropolitain

Les documents d’urbanisme jouent un rôle majeur en matière d’aménagement des espaces, de prise en compte des échelles et de mise en œuvre des projets nationaux de type trame verte et bleue. Daniel Mourange (collectif Val de Seine) souhaite à ce titre poser la question du pilotage du PLU au niveau intercommunal et métropolitain et de son échéance de mise en œuvre.

Julie Ser-Istin (DRIEA/UT92) rappelle qu’au sein du département il existe encore des communes qui ont des POS. De plus, certains territoires ne sont pas couverts par des intercommunalités, ce qui est le cas du nord du département, et où les PLUI ne sont donc pas envisageables.

Elle revient sur les lois à prendre en compte pour cette question :

  • la loi ALUR qui insiste sur le rôle intégrateur du SCOT ;
  • la loi métropole s’intègre dans une échelle plus lointaine car elle impose de constituer des instances à l’échelle métropolitaine qui fonderont le PLU métropolitain. Celui-ci correspondant à l’agrégation de tous les PLU du territoire métropole. L’échéance de cette mise en œuvre est à moyen terme. Il est donc important d’avoir des PLU, de les poursuivre et/ou de les élaborer, car la métropole sera tenue d’en tenir compte. Le PLU intercommunal apparaît être un outil particulièrement pertinent dans le département, où l’on constate notamment que les limites entre les communes sont très souvent non identifiables en raison de la continuité de leurs paysages. Julie Ser-Istin souhaite signaler que pendant le temps de cette mise en place, les communes doivent se préparer à répondre aux futures interrogations de la métropole pour l’élaboration du futur PLU métropolitain. Elle rappelle en outre que le PLU métropolitain aura valeur de SCOT. Les intercommunalités n’ont plus aujourd’hui vocation à élaborer de SCOT mais plutôt de participer à l’élaboration de PLUI, ce qui implique un changement d’échelle.


L’explication géologique des reliefs

Jacques Capet (Naturellement Nanterre) rappelle que la constitution des reliefs est liée à leur composition géologique qui est une dimension à prendre en compte. Michel Collin (équipe MOE) rappelle que cette question est prise en compte dans l’Atlas dans des articles expliquant la géomorphologie des Hauts-de-Seine, la nature des sous-sols, etc.