Évolutions paysagères et urbaines de la Boucle de la Seine, de Rueil-Malmaison à Villeneuve-la-Garenne

La boucle au XVIIIe siècle

Un seul pont conduit à la boucle, dans l’axe des Tuileries. Rueil, Nanterre, Colombes, Gennevilliers, Courbevoie, ont développé des agglomérations modestes dont seule Nanterre peut être considérée comme une ville. Toute la boucle est couverte de cultures et de vergers, et ponctuée par la garenne de Colombes, structurée en bois de chasse par un carrefour central en étoile.

La boucle au début du XIXe siècle

Aucun développement notable n’apparaît encore, mais les voies de chemin de fer en provenance de la gare Saint-Lazare inscrivent leur réseau dans la boucle, rognant déjà une partie de la garenne.

La boucle au début du XXe siècle

Le chemin de fer a motivé un important développement urbain le long des voies de chemin de fer de Saint-Lazare. Les urbanisations de Rueil et de Nanterre se sont rejointes. En bord de Seine, les implantations sont principalement industrielles. La boucle est particulièrement touchée par les inondations, qui créent d’impressionnants paysages.

La boucle en 1950

Seules les deux premières darses du port sont réalisées, dans un secteur resté agricole, tandis que l’expansion urbaine s’est poursuivie sur les sols sans obstacle de la boucle, effaçant la garenne. L’expansion urbaine n’a toutefois pas atteint la Seine, au nord, la crue de 1910 est encore dans les mémoires… Au sud, la rive est bordée d’usines.

La boucle au XXIe siècle

La boucle se distingue des autres unités par l’ampleur des mutations actuelles, qui se prolongent en Seine-Saint-Denis. Principalement le long de la Seine, mais aussi à la Défense, autour des Terrasses de Nanterre et au sein de la plupart des tissus industriels, d’importantes transformations sont en cours ou attendues. Les quartiers résidentiels ou déjà restructurés du cœur de la boucle contrastent par leur relative stabilité, sauf à proximité des gares du Grand Paris.

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