Ouverture du séminaire

publié le 17 octobre 2014 (modifié le 6 juillet 2015)

1. Introduction de François Dubois, directeur de l’Unité Territoriale des Hauts-de-Seine de la DRIEA


Entrée en matière

  • Paysage : élément essentiel de notre cadre de vie ;
  • Protection, gestion et aménagement de tous les paysages, du plus exceptionnel (parcs et jardins de Le Nôtre) au plus commun (ensembles pavillonnaires, grands ensembles) doivent donc être promus, et ce sur tous les territoires ;

? Atlas de paysages départementaux : un outil.

Territoire des Hauts-de-Seine

  • Département d’une grande richesse, diversifié et contrasté : boucle nord, plateaux, vallée de la Bièvre, boucle de la Seine à Issy-les-Moulineaux, Boulogne, Meudon…
  • Département beaucoup plus urbanisé que la moyenne ;
  • Département en pleine mutation ;
    ? Volonté de réaliser un atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine, pour accompagner cette mutation et assurer ainsi un cadre de vie de grande qualité à tous les Alto-séquanais.

Remerciements

  • Remerciements aux personnes présentes : élus, représentants des services techniques des collectivités, représentants des établissements publics, représentants des différents services de l’État, représentants des aménageurs, représentants des bureaux d’études, associations…
  • Remerciement en raison de votre participation active à l’élaboration cet atlas, au cours des ateliers, des entretiens, en contribuant sur le site internet
    ? Cet atlas, c’est le vôtre, à vous à présent de vous l’approprier, et de l’utiliser à votre besoin

Objectif du séminaire

  • Présenter les résultats de la démarche ;
  • Vous donner des clés et des idées pour agir sur les paysages, à différentes échelles, sur votre territoire de compétences ;
    ? En plus de la restitution de l’atlas, interventions de partenaires extérieurs, qui ont mené des démarches intéressantes sur les paysages

Démarche dans les Hauts-de-Seine et déroulé du séminaire


Démarche

  • Menée depuis 2011
  • Conduite et financée par le CAUE92, la DRIEE et la DRIEA-UT92
  • Réalisée par un groupement de prestataires : Agence Michel Collin, Atelier TEL, Vue d’Ici et InFolio
    avec une association très forte des acteurs du territoire, que vous êtes :
  • 3 ateliers
  • 23 entretiens
  • 1 site collaboratif
    ? 3 ans d’étude, restitués aujourd’hui.

    Déroulé du séminaire

    François DUBOIS directeur de l’Unité Territoriale des Hauts-de-Seine de la DRIEA, et Philippe DRESS, chef du service Nature, Paysage, Ressources, de la DRIEE, représentant la maîtrise d’ouvrage
    ? Intervention introductive
    Corinne LEGENNE, paysagiste à l’IAU
    ? Les axes du paysage dans le SDRIF
    Marie LUBAT, Michel COLLIN, prestataires de l’atlas
    ? Restitution de l’atlas
    Paul BAROIN, architecte-urbaniste à l’APUR
    ? Résultats de l’étude sur les outils qui peuvent être utilisés pour gérer le paysage partagé sur la métropole
    François LOSCHEIDER, Vallée scientifique de la Bièvre
    ? Étude paysagère sur le territoire du schéma de développement territorial de la Vallée Scientifique de la Bièvre
    Aurélie RIGAL, directrice de projet à la SEM92
    ? Approche paysagère de l’opération d’aménagement des Blagis à Bagneux
    Vincent LELIEVRE, directeur-adjoint du CAUE92
    ? Conclusion et ouverture

2. Introduction de Philippe DRESS, chef du service nature, paysage et ressources de la DRIEE Île-de-France


Dans son article 1, la Convention européenne du paysage, signée à Florence le 20 octobre 2000, définit le paysage comme la « partie du territoire telle que perçue par les populations… ».

  • Le paysage n’est pas l’apanage des territoires ruraux. Il porte autant sur les espaces naturels, ruraux que sur les espaces urbains et périurbains ; concerne tous les paysages, qu’ils soient remarquables, ordinaires (paysages du quotidien) ou dégradés. Il englobe toutes les parties du territoire qui s’offrent à nos yeux.
  • Le paysage est « perçu » ; il est une construction mentale, intellectuelle. C’est une représentation ; une affaire de point de vue !
  • Le paysage n’est pas le pré carré de quelques spécialistes. Il est l’affaire de tous ; il doit donc être partagé le plus largement.

Alors comment objectiver cette perception ?

En faisant preuve de méthode !

Le ministère en charge de l’Ecologie, et ses partenaires, proposent principalement deux outils pour connaître nos paysages.
Le premier outil est l’observatoire photographique de paysage. Il a pour objectif de « constituer un fonds de séries photographiques qui permette d’analyser les mécanismes et les facteurs de transformations des espaces ainsi que les rôles des différents acteurs qui en sont la cause de façon à orienter favorablement l’évolution du paysage ».
Pour cela, un commanditaire crée, sur un territoire donné et avec l’aide d’un photographe professionnel, un itinéraire photographique. Cet itinéraire va être re-photographié dans le temps afin de constituer des séries photographiques qui mettent en évidence les évolutions du paysage. Cet outil essentiel à la connaissance des paysages contribue à mieux faire connaître la diversité des paysages et, surtout, d’en suivre les évolutions.
En Île-de-France, il existe 4 observatoires photographiques de paysage. L’un d’eux est issue du partenariat entre le ministère de l’écologie et le CAUE des Hauts-de-Seine (que je salue chaleureusement).

L’autre outil proposé est l’Atlas de paysages qui est un document de connaissance partagée permettant de traduire sur le territoire le terme de paysage tel que défini par la Convention européenne du paysage. Il est un indispensable préalable à la définition de politiques du paysage.

Les Atlas de paysages recomposent les informations sur les formes du territoire en identifiant les composantes du paysage (unités et structures paysagères des Atlas), les perceptions et représentations sociales (indicateurs sociaux d’évolution du paysage) ainsi que les dynamiques pour constituer un « état des lieux » des paysages approprié par tous les acteurs du paysage. Pour tenir compte des évolutions permanentes des paysages, les Atlas sont actualisés régulièrement.

En Île-de-France, cette démarche est coordonnée par la DRIEE et les atlas sont réalisés au niveau départemental par des bureaux d’études en paysage. La couverture des départements franciliens s’effectue peu à peu : Les Yvelines, la Seine-et-Marne, le Val-d’Oise disposent d’un Atlas. Et maintenant les Hauts-de-Seine.

L’Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine n’est pas un Atlas ordinaire. Sa première particularité est de porter essentiellement sur un territoire urbain. Sa deuxième particularité est de comporter une partie prospective dynamique et inter-active, prenant en compte les projets urbains des Hauts-de-Seine. Il est surtout une contribution majeure à la connaissance du territoire métropolitain. En cela le travail accompli par les services de l’Etat, le CAUE des Hauts-de-Seine et leurs partenaires est particulièrement novateur.