Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Évolutions paysagères et urbaines des Versants de la Bièvre d’Antony à Montrouge

publié le 24 octobre 2013 (modifié le 29 juin 2015)

Les Versants de la Bièvre au XVIIIe siècle

Carte des Chasses du Roi en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte des Chasses du Roi


A la fin du XVIIIe siècle, l’unité présente un faciès contrasté. Au nord, la plaine de Montrouge semble cultivée jusqu’aux portes de Paris (actuelle place Denfert-Rochereau), et n’est ponctuée que par Montrouge, liée à son château et son parc (entièrement urbanisé depuis).
Au sud au contraire, dans le secteur des vallons, les localités sont étonnamment nombreuses et proches les unes des autres : Châtillon, Bagneux, Fontenay, Sceaux, Bourg-la-Reine, Châtenay, Antony, forment une grappe sans équivalent dans le département, mais restent toutefois distinctes les unes des autres.
Certains axes sont déjà bien inscrits dans le territoire : la route de Paris à Orléans, future RN20, évite le plateau et passe en parallèle de la Bièvre qu’elle franchit à Antony, et le « chemin de Châtillon » anticipe la RD906.
La Bièvre apparaît à ciel ouvert, et le parc de Sceaux occupe une position notable.

Les Versants de la Bièvre au XIXe siècle

Carte d'Etat-Major XIXe siècle en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte d’Etat-Major XIXe siècle


Les lignes de chemin de fer s’inscrivent dans le secteur, mais n’ont pas encore suscité d’importants développements. Les diverses localités se distinguent encore les unes des autres au sein des cultures.
Suite aux destructions d’après la Révolution, le parc de Sceaux apparaît sous le titre « ancien parc de Sceaux ».
La Bièvre, circulant dans un contexte de prairies, apparaît à ciel ouvert.

Les Versants de la Bièvre au début du XXe siècle

Carte de 1900 en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de 1900


La limite de Paris est bien constituée, au-delà des fortifications, la « banlieue » s’est formée en une continuité urbaine associant Vanves et Montrouge, Malakoff a été créée dans cette continuité.
Trois forts apparaissent : Issy, Vanves et Montrouge se succèdent en parallèle de la limite parisienne.
Les localités des vallons se sont développées sous l’influence des chemins de fer, et commencent à se rejoindre le long des routes existantes.
Le cimetière parisien et la gare de triage sont créés. A Sceaux apparaît toujours « l’ancien parc », formé de simples prairies ponctuées de bouquets d’arbres à l’ouest du canal.
La Bièvre est visible à ciel ouvert.
Des vignes peuvent être distinguées sur les flancs de Clamart, Châtillon, et à la butte de la fontaine à Bagneux.

Les Versants de la Bièvre en 1950

Carte IGN 1950 en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte IGN 1950


Le développement urbain est notable, et la presque totalité de l’unité est colmatée par l’urbanisation, à l’exception de la butte de la fontaine à Bagneux, et du sud d’Antony, plus éloigné de Paris.
Le parc n’est plus « ancien », cependant les réaménagements de l’architecte Léon Azéma ne figurent pas encore sur la carte.
La Bièvre n’apparaît plus sur la carte en aval de Bourg-la-Reine.

Les Versants de la Bièvre au XXIe siècle

Dynamiques actuelles en grand format (nouvelle fenêtre)
Dynamiques actuelles


Alors que la ligne de Tramway vient d’être achevée le long de la N 306, impactant les tissus à proximité, les futures gares du Grand Paris vont orienter l’urbanisation du glacis de Châtillon-Montrouge et de la Bièvre des Baconnets. D’importants projets, souvent liés à l’implantation d’établissements d’enseignement et de recherche, concernent l’éperon de Fontenay-aux-Roses mais sont surtout attendus à Bagneux, commune qui concentre un grand nombre d’opérations tant sur la butte qu’à proximité du cimetière.