Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Les Vallons de Sceaux

publié le 10 février 2014 (modifié le 29 juin 2015)

Château de Sceaux   en grand format (nouvelle fenêtre)
Château de Sceaux
Le parc est une référence paysagère qui fédère le territoire. Le château, tout comme les centres historiques de Sceaux et de Bagneux, occupe une des crêtes dessinées par les vallonnements tendus entre le plateau et la Bièvre.
« Les pentes, les perspectives accentuent la présence des espaces verts dans ce territoire [Vallée scientifique de la Bièvre], avec de grands sites comme le parc de Sceaux mais aussi des sites de plus petite taille. »
[Extrait d’entretien, François Loscheider, Vallée scientifique de la Bièvre]
Carte de la sous-unité des Vallons de Sceaux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de la sous-unité des Vallons de Sceaux
⚠️ <a href="IMG/jpg/Legende25_75_3_327px_cle023bf6.jpg" onclick="window.open(this.href, ’popupwindow’, ’width=337,height=783,left=100,top=100,scrollbars,resizable’) ; return false ;">Afficher la légende</a>

Limites et voisinages

La forme des reliefs distingue la sous-unité qui occupe une séquence du versant ouest de la vallée de la Bièvre, tendue entre le bas des coteaux et la vallée et creusée par les vallons des petits ruisseaux affluents.
Au nord, la sous-unité inclut la butte de Bagneux puis la séquence vallonnée laisse place à un glacis plus uni.
A l’ouest, le site singulier du rebord festonné du plateau, ponctué de jardins, appartient à la sous-unité des Rebords de la Vallée aux Loups. Mais la limite entre les deux sous-unités est peu perceptible.
A l’est et au sud, la limite suit approximativement le tracé de la Bièvre, sans inclure les parties les plus basses.

Motifs et compositions du paysage

Vue vers le nord depuis l'éperon de Bagneux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vue vers le nord depuis l’éperon de Bagneux
La végétation du parc de Sceaux couronne la crête située à l’horizon. Entre les deux reliefs, la nappe pavillonnaire est ponctuée d’ensembles de logements collectifs. Au loin, à gauche, l’horizon est fermé par l’autre versant de la vallée de la Bièvre.

Carte de localisation des coupes et des principaux axes (en jaune) en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de localisation des coupes et des principaux axes (en jaune)

Coupe 12, NNW-SSE, de Boulogne-Billancourt à Châtillon  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 12, NNW-SSE, de Boulogne-Billancourt à Châtillon
La sous-unité est située à l’interfluve entre la Seine et la Bièvre, ici principalement occupé par des quartiers pavillonnaires.

Coupe 14, S-N, d'Antony à Montrouge  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 14, S-N, d’Antony à Montrouge
Du sud vers le nord, les vallons perpendiculaires à la Bièvre se succèdent. L’alternance des crêtes et des fonds de vallons anime la sous-unité de paysage. Ces reliefs constituent les sites d’implantation du parc de Sceaux et de la Direction générale de l’armement (DGA) au sommet de l’éperon de Bagneux.

Coupe 15, W-E, du Plessis-Robinson à L'Hay-les-Roses   en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 15, W-E, du Plessis-Robinson à L’Hay-les-Roses
La coupe montre la pente générale de cette partie du versant de la Bièvre, entre le bas des coteaux festonnés et le fond de la vallée. Le territoire intègre les centres anciens de Sceaux, sur un replat, et de Bourg-la-Reine, sur le tracé de la RD920 ici divisée en deux voies parallèles.

Coupe 16, NW-SE, de Châtenay-Malabry à Massy  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 16, NW-SE, de Châtenay-Malabry à Massy
Au sud, on retrouve la même situation de versant, entre le coteau plus raide à gauche, et le fond de la vallée de la Bièvre, à droite.

Horizons de nature

Carte du relief  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte du relief
Le dessin des vallons successifs apparaît entre le plateau et le fond de la vallée de la Bièvre. Les ruisseaux ont disparu, mais les plans d’eau du parc de Sceaux apparaissent, de même que les reliefs artificiels des infrastructures de l’A86 et du TGV.
Carte de la végétation  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de la végétation
La grande figure boisée du parc de Sceaux, avec, à l’ouest, les terrains du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives d’Île-de-France (CREPS), imprime sa marque dans la sous-unité. Du fait d’importantes surfaces d’habitat pavillonnaire, les arbres des jardins sont très présents. Ils accompagnent également en « coulée verte » le tracé du TGV, et celui du ru des Godets, en limite départementale. Les terrains de sport sont nombreux au sud du parc de Sceaux, comme sur les rebords de l’éperon de Bagneux, au nord.































« [Le territoire est composé de] quelques grands sites paysagers : le parc de Sceaux, (…) la coulée verte, ainsi que de possibilités de trames vertes qui existent ou qui sont en projet. »
[Extrait d’entretien, François Loscheider, Vallée scientifique de la Bièvre]

Le parc de Sceaux comme paysage de référence

Sur une vaste emprise de 180 ha au centre du versant, au cœur du jeu des vallons, la composition du parc de Sceaux d’André Le Nôtre et de Léon Azéma tire parti de la forme des reliefs. Au sud, le vallon forme un léger cirque dans lequel les perspectives du canal et du plan d’eau central quêtent le ciel dans diverses directions. Sur le léger sommet entre deux vallons, le château prend position, ainsi que la grande perspective qui le met en relation visuelle avec le rebord du coteau qui constitue son horizon. Alors que les perspectives et les plans d’eau s’inscrivent avec générosité dans le site, on peut noter une certaine raideur dans les traitements de Léon Azéma, en particulier dans le choix des peupliers d’Italie alignés qui enferment le canal dans un mur visuel.

Parc de Sceaux, perspective  en grand format (nouvelle fenêtre)
Parc de Sceaux, perspective
La grande perspective du château part de la crête et plonge légèrement sur le versant du vallon avant de remonter vers le plateau. Ainsi, le « cirque » formé par le rebord du plateau et ses boisements est intégré au jardin dont il compose l’horizon. Au premier plan, les parterres rénovés lors de l’année Le Nôtre en 2013.


Les crêtes comme sites d’implantation

Le domaine de Sceaux n’occupe pas la totalité de la crête qu’il partage avec le village initial de Sceaux. Au nord, la butte de Bagneux forme un éperon au pied duquel se trouve le centre historique de Bagneux, tandis que l’éperon lui-même est investi par un centre de recherche militaire et fermé (Direction Générale de l’Armement), amené à connaître une profonde mutation dans le futur. Sur ses rebords, en cours de renouvellement urbain (2012-2013), des vues s’offrent vers les environs.

« Au sud de la ville, toute cette partie des Tertres et des Cuverons se caractérise par une topographie extrêmement accentuée et qui est un des bassins-versants de la Bièvre. D’un point de vue géographique, c’est un élément extrêmement prégnant dans la ville de Bagneux. (…) Nous sommes inscrits dans un grand paysage. »
[Extraits d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]
« La pente est une caractéristique très présente, notamment en comparaison avec d’autres territoires (…) Depuis le site de la DGA, en promontoire sur la vallée (…) il y a quasiment une vue à 360° sur tout le territoire de la Vallée scientifique de la Bièvre.
(…) Ce qui se passe à la DGA intéresse l’ensemble du territoire. [Par exemple] visuellement les Hautes-Bruyères à Villejuif sont presque en vis-à-vis, en face à face. Ce sont des sites qui vont muter ensemble. D’emblée le site de la DGA s’est inscrit dans un territoire plus large en termes de réflexion et d’orientations données à son développement. La Ville [de Bagneux] a vraiment souhaité intégrer cette dimension territoriale dans le travail qu’elle engage sur ce site. (…) [Il] va connaître une évolution et une mutation assez radicales puisque jusqu’à présent il était lié aux activités de la défense, Thomson, DGA, (…) sur un promontoire qui a plutôt la caractéristique d’un fort fermé par rapport à son environnement immédiat [alors qu’il] va y avoir un projet qui l’insère dans la ville et qui prévoit sur ce site une diversité urbaine. »
[Extraits d’entretien, François Loscheider, vallée Scientifique de la Bièvre]
« Thomson s’était implanté en 1957 sur le site DGA et depuis c’est un site qui est resté en retrait de la vie de Bagneux en impactant fortement le quotidien des Balnéolais parce que ces 16 ha sont aujourd’hui quasiment impénétrables (…) [toutefois] son écrin vert atténue l’enclave. (…) [Ces] 16 hectares en plein Bagneux vont être rendus à la ville et à ses habitants. Cela renvoie à une problématique très forte : Bagneux est aussi une ville où l’industrie a progressivement déserté. »
[Extrait d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]
Sceaux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Sceaux
La structure du centre historique est calée sur la ligne de crête dont les rues principales suivent la direction. Par les ouvertures latérales, des vues ouvrent sur les reliefs voisins : à droite, l’axe de la rue cadre le clocher de Bagneux, assez proche, sur la crête suivante.

L'éperon de Bagneux  en grand format (nouvelle fenêtre)
L’éperon de Bagneux
Le relief est celui d’une butte témoin en partie reliée au plateau vers le nord-ouest et plus individualisée sur ses autres faces. Le sommet est occupé par un centre de recherche jalousement clôturé (à gauche), inaccessible au moment de la visite (2012). Cependant, la position offre des vues, notamment vers la vallée de la Bièvre et les horizons de l’autre versant. A droite, l’axe ouvre exactement sur la redoute militaire des Hautes Bruyères à Villejuif.

L'éperon de Bagneux  en grand format (nouvelle fenêtre)
L’éperon de Bagneux
Sur les flancs du relief, un quartier de barres de logements fait l’objet de profondes transformations. La recomposition effectuée dans le cadre d’un plan de « renouvellement urbain » a notamment pour objectif de mieux tirer parti du relief et des vues sur les environs, en réorientant les volumes bâtis de sorte à valoriser les perspectives.


De vastes secteurs d’habitat pavillonnaire ponctués d’immeubles collectifs et de grands équipements d’enseignement et de recherche

Outre les centres anciens, les crêtes et leurs flancs sont occupés par d’importants secteurs de pavillons, à l’intérieur desquels se distinguent de grands ensembles de logements collectifs et de grands équipements notamment d’enseignement et de recherche.
Le long du vallon des Blagis situé entre Sceaux et Bagneux, les immeubles de logements collectifs discontinus sont plus concentrés, mais on les rencontre aussi de ci de là, au sein de la nappe pavillonnaire.

« [Le territoire de la Vallée scientifique de la Bièvre est organisé selon une] mosaïque urbaine, une juxtaposition de tissus : grands ensembles, tissus pavillonnaires divers parfois très qualifiés, parfois très ordinaires, vieux bourg, habitat continu, collectif intermédiaire. Il y a une interpénétration, une juxtaposition et une proximité entre ces tissus qu’on retrouve dans chacune des villes. »
[Extrait d’entretien, François Loscheider, Vallée scientifique de la Bièvre]

Des équipements liés à l’enseignement et à la recherche occupent de vastes surfaces, en particulier aux abords du parc de Sceaux. Ainsi, la faculté de pharmacie Paris-Sud XI, l’École centrale, le CREPS, sont concentrés dans un même secteur, auquel elles impriment une échelle de « campus » (vastes emprises accompagnées de nombreux terrains de sport). Le lycée Lakanal à l’entrée du parc de Sceaux, les centres de recherche de la DGA et d’autres encore renforcent cette ambiance.
Les sites universitaires ou de recherche constituent un élément fort du paysage, notamment à l’échelle de la « Vallée scientifique de la Bièvre ». Leur présence est un élément distinctif à l’échelle régionale et constitue, dans certains cas, un potentiel majeur de transformation du territoire : la ville de Châtenay-Malabry a ainsi pour projet la réalisation de deux éco-quartiers sur les deux emprises publiques de l’École centrale et de la faculté de pharmacie qui doivent déménager.

« Tout un ensemble d’établissements de recherche qui sont souvent des campus dans la ville se sont implantés, des années 1920 aux années 1970-80, dans des sites paysagers autour desquels l’urbanisation s’est intensifiée. (…) Cette présence de campus dans le paysage [témoigne] de traces d’un passé [pendant lequel] ce territoire a accueilli des savants, des activités scientifiques, de formation et de recherche, une présence étudiante, un tissu économique, de grandes activités privées (…) Le territoire (…) forme de ce point de vue un trait d’union entre Orsay-Saclay et Paris. »
[Extrait d’entretien, François Loscheider, Vallée Scientifique de la Bièvre]
En haut, Fontenay-aux-Roses, en bas, Sceaux   en grand format (nouvelle fenêtre)
En haut, Fontenay-aux-Roses, en bas, Sceaux
Les photos ne sont que des exemples de la variété des ambiances due à la mosaïque des formes urbaines qui se côtoient dans la sous-unité. En haut, à gauche, les formes diverses sont voisines et instaurent des relations contrastées avec l’espace public qui perd en cohérence. En haut, à droite, les pavillons marquent d’importants territoires de leurs caractères répétitifs ou juxtaposés (diversité des façades, des toitures, des jeux des clôtures…)
En bas, les formes des immeubles de logements s’expriment souvent à l’échelle d’une seule opération, contribuant au sentiment d’émiettement.

Antony  en grand format (nouvelle fenêtre)
Antony
La cité universitaire s’ajoute à d’autres établissements d’enseignement occupant de vastes emprises au sud du parc de Sceaux.

De grandes voies aux paysages très contrastés


Quatre axes importants traversent le secteur et y impriment leur marque : la RD920, la RD986, l’A86, et la ligne TGV.

L’ancienne RN 20, grande route historique

Au pied des vallons, parallèlement à la vallée de la Bièvre, l’ancienne RN20 - actuelle RD920- concentre les densités bâties le long d’une grande perspective. Sur son trajet, le centre historique de Bourg-la-Reine est fortement conditionné par la route. Amenée à muter à l’occasion des projets qui la concernent, elle peut être aujourd’hui perçue comme une frontière, en particulier dans son tronçon nord.

« [La RD920] est une très belle avenue, large, avec des grandes perspectives, superbement bien préservées mais très peu mises en valeur [ce qui va faire l’objet] dans les années à venir de projets engagés par les collectivités [afin] de la faire évoluer et d’intégrer ce territoire dans la continuité parisienne. (…) [Elle fait partie de] ces grandes avenues, ces grands axes [qui] sont dans l’histoire du territoire. Ils sont en lien avec l’ensemble des bourgs anciens, situés en retrait, de part et d’autre. C’est un grand boulevard qui relie le centre des collectivités. (…)
Il serait intéressant de conduire un travail sur ce que sont cet axe et cette centralité dans le territoire (…) [Elle] va être un axe assez important dans ces mutations qui ont commencé à Arcueil, Antony, Bourg-la-Reine, et qui vont se prolonger à Bagneux, Cachan et Montrouge. (…) Les continuités de projets qui se font sur cet axe ainsi que sur des axes plus perpendiculaires à celui-ci, sont des projets de proximité, ou à l’échelle du territoire [de la Vallée scientifique de la Bièvre], au travers de ce grand paysage. »
[Extraits d’entretien, François Loscheider, Vallée scientifique de la Bièvre]
« La RD920 est une façade urbaine qui marque une frontière très forte et très nette entre les villes de [Bagneux et de] Cachan et Arcueil. Elle est aujourd’hui quasiment infranchissable. (…) C’est une voie de transit où les deux rives ne se parlent pas et se tournent le dos plutôt que de constituer une avenue urbaine »
« [La RD920] n’est pas une frontière, elle est administrative mais ça n’est pas une frontière physique. Les habitants la traversent pour aller au RER d’un côté ou au marché de l’autre, certes avec difficulté parce qu’elle n’est pas sympathique à traverser. »
[Extraits d’entretien, Claire Boivin et Nathalie Dreyer-Garde (Bagneux), puis François Loscheider (Vallée Scientifique de la Bièvre)]
Bourg-la-Reine  en grand format (nouvelle fenêtre)
Bourg-la-Reine
L’axe de la RD920, ancienne RN20, se divise en deux branches et structure les rues du centre historique. La vie collective trouve cependant plus agréablement à se dérouler dans les rues perpendiculaires (à droite).


La N 186, ancienne route royale doublée par l’A86

L’avenue de la division Leclerc (RD 986) à Châtenay-Malabry relie le fond de vallée au coteau et concentre, un peu à la manière des axes rayonnants, une densité bâtie et une grande variété de formes architecturales. Cette avenue est amenée à évoluer à l’occasion de la réalisation de l’échangeur complet avec l’A86, qui permettra de diminuer son trafic, et de l’arrivée du tramway.

« L’objectif est de transformer cette avenue en boulevard urbain et non plus en ancienne nationale – historiquement RN186 - (…) Un premier demi-échangeur qui a été construit en 1999 permet uniquement d’aller vers l’est, de quitter Châtenay pour aller sur Créteil ou de venir de Créteil et d’accéder à Châtenay (…) L’autre demi-échangeur est en cours de chantier (…) Donc dans 2 ans, à la livraison, il y aura un échangeur complet. Nous espérons que l’ensemble de l’avenue de la Division Leclerc verra son trafic chuter (…) L’objectif est d’accompagner le tramway qui va venir sur l’avenue et puis de restructurer les franges d’une avenue qui aujourd’hui est complètement déstructurée, il y a du plein et du vide, il y a du pavillonnaire, du petit collectif (…). Il n’y a pas d’identité, c’est très hétérogène. L’objectif du PADD est de redonner une homogénéité à l’avenue, en accompagnement du tramway, par des gabarits des hauteurs de façade, (…) plutôt [sous la forme] d’un front urbain avec de temps en temps des percées visuelles. »
[Extraits d’entretien, Françoise Rodier, Châtenay-Malabry]

L’A86 traverse successivement le plateau et la vallée au sud du parc de Sceaux. Son passage en tranchée, recouverte en partie, coupe le versant.

A86  en grand format (nouvelle fenêtre)
A86
L’autoroute présente des séquences ouvertes, totalement coupées du territoire et qui le morcellent, mais aussi des séquences couvertes, apaisant et recomposant la continuité des lieux, comme sur une petite partie au sud-est du parc de Sceaux.


La « coulée verte » du TGV

La ligne TGV est parallèle au tracé de l’ancienne RN 20, mais sur cette séquence, elle est en grande partie en tranchée, dégageant en surface une longue coulée verte sinuant entre les pavillons.

Avenue Leclerc (RD 986) à gauche, RD920 à droite  en grand format (nouvelle fenêtre)
Avenue Leclerc (RD 986) à gauche, RD920 à droite
Les alignements d’arbres valorisent les axes structurants en donnant de la cohérence grâce au vocabulaire des perspectives des grands parcs classiques.

Coulée verte du TGV  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coulée verte du TGV
La couverture de la ligne a été l‘occasion d’aménager une « liaison douce » dans un cadre paysager agréable, fréquenté pour le loisir mais aussi pour des déplacements, par exemple vers les gares de RER, ici Fontenay-aux-Roses, situées à proximité (photo de gauche).