Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Paysages patrimoniaux : le Mont-Valérien, Paris, les parcs et les bois

publié le 15 mai 2013 (modifié le 7 juillet 2015)

Repères et points de vue

Le Mont-Valérien

Horizon « ponctuel » très identifiable à partir de Paris et de sa banlieue, le Mont-Valérien est un site majeur du département. Proéminence surplombant la Seine, forteresse militaire depuis 1841 et lieu de recueillement à la mémoire des fusillés et des combattants de la Seconde Guerre mondiale, le Mont est un sujet de représentation à la fois ancien et contemporain.

Sa silhouette, associée le plus souvent à la Seine, est présente dans un nombre incalculable d’estampes et de peintures depuis le XVIIIe siècle. Il est également très présent quand la littérature s’intéresse à cette partie du territoire. Aujourd’hui, c’est un lieu prisé de promenade pour sa vocation historique mais aussi pour les vues qu’il permet sur la Seine et Paris.

Anonyme, Le Mont Valérien autrement dit le calvaire à 2 lieues de Paris, XVIIe siècle, Sceaux, musée de l'Ile-de-France  en grand format (nouvelle fenêtre)
Anonyme, Le Mont Valérien autrement dit le calvaire à 2 lieues de Paris, XVIIe siècle, Sceaux, musée de l’Ile-de-France
Cette eau-forte datant du XVIIe siècle montre l’importance prise depuis longtemps dans les représentations par le site du Mont. Elle montre aussi la relation intime entre la colline et la Seine. Les deux sont toujours intimement liés.
Collection musée du domaine départemental de Sceaux. Photo Benoît Chain.

Jean-Baptiste-Gabriel Langlacé, Le Mont Valérien et les environs,1819. Vue prise des hauteurs de Meudon, Sceaux, Musée de l'Ile-de-France  en grand format (nouvelle fenêtre)
Jean-Baptiste-Gabriel Langlacé, Le Mont Valérien et les environs,1819. Vue prise des hauteurs de Meudon, Sceaux, Musée de l’Ile-de-France
En ce début de XIXe siècle, le paysage duquel émerge le Mont-Valérien est exclusivement campagnard et boisé. Rares constructions en vue, tant à l’horizon que le long du fleuve. La Seine seule, dans une symétrie presque parfaite, vient faire pendant en creux à la silhouette du Mont.
Collection musée du domaine départemental de Sceaux. Photo Pascal Lemaître.


Les cartes postales rendent compte également de la notoriété du site mais ne le présentent que rarement en « majesté » comme le faisait la peinture ou l’estampe. Le Mont reste un élément marquant du territoire, mais parmi d’autres.

Le Mont-Valérien, carte postale, collection particulière  en grand format (nouvelle fenêtre)
Le Mont-Valérien, carte postale, collection particulière
Dans cette vue du début du XXe siècle, le Mont-Valérien est un élément important de ce paysage composé autour de la Seine. On distingue clairement sur cette vue la rive gauche du fleuve encore peu construite au delà des anciens villages, sinon de grandes maisons bourgeoises. Sur la rive droite, en revanche, à Boulogne, on distingue un grand nombre de cheminées d’usines.
Quai de Seine à Suresnes et Mont-Valérien, carte postale, collection particulière  en grand format (nouvelle fenêtre)
Quai de Seine à Suresnes et Mont-Valérien, carte postale, collection particulière
Cette carte postale illustre parfaitement la difficulté de mettre en valeur le paysage du Mont à partir de la Seine, une fois les vues bouchées par les constructions en front du fleuve.
Suresnes, la porte et le Mont-Valérien, carte postale, collection particulière, années 1920  en grand format (nouvelle fenêtre)
Suresnes, la porte et le Mont-Valérien, carte postale, collection particulière, années 1920
Cette photographie est prise depuis de bois de Boulogne, à proximité de l’une des entrées. La porte ouvre directement sur le pont de Suresnes, depuis détruit et reconstruit. Les grands arbres qui cadrent la porte mettent en scène le passage entre les ambiances du bois et celles de la ville industrielle de Suresnes dont on aperçoit à droite une cheminée d’usine, et la perspective vers le Mont-Valérien.


Les vues sur Paris, la tour Eiffel

Les vues offertes sur Paris sont une des spécificités des paysages des Hauts-de-Seine. Des terrasses des domaines de Saint-Cloud ou de Meudon, à partir des coteaux ou du Mont-Valérien, la capitale dont la tour Eiffel devient le symbole, s’offre aux regards dans l’exceptionnalité de son site et de son urbanisme.

« Regard, objet, symbole, la tour est tout ce que l’homme met en elle, et ce tout est infini. Spectacle regardé et regardant, édifice inutile et irremplaçable, monde familier et symbole héroïque, témoin d’un siècle et monument toujours neuf, objet inimitable et sans cesse reproduit, elle est le signe pur, ouvert à tous les temps, à toutes les images et à tous les sens, la métaphore sans frein ; à travers la tour, les hommes exercent cette grande fonction de l’imaginaire, qui est leur liberté ; puisque aucune histoire, si sombre soit-elle, n’a jamais pu la leur enlever. »

Roland Barthes, La Tour Eiffel, Delpire Éditeur, 1964.

Lithographie en couleur des usines Renault à Billancourt. Vers 1930  en grand format (nouvelle fenêtre)
Lithographie en couleur des usines Renault à Billancourt. Vers 1930
Archives départementales des Hauts-de-Seine,
cote : 1Fi/BOU_9


L’affiche ci-dessus résume à elle seule l’image « idéale » du département : vues sur Paris et sur la Seine depuis les coteaux au-dessus de Billancourt, dynamisme et modernité représentés par le site de construction automobile Renault – très embelli - que souligne encore la présence émancipée et élégante d’une jeune femme venue en promenade pour regarder le panorama. Saluant les passagers d’un luxueux cabriolet, elle s’approprie aussi par ce geste, le paysage qui ne semble exister que pour son seul plaisir.

Affiche immobilière du parc de la Bedoyère à Garches, 1910  en grand format (nouvelle fenêtre)
Affiche immobilière du parc de la Bedoyère à Garches, 1910
Archives départementales des Hauts-de-Seine, cote 23FI253 diaporama d’affiches immobilières


Plus loin, derrière les coteaux, les vues sur Paris sont également des arguments de vente. Ici, la publicité pour des terrains à Garches « boisés ou non, très bien situés » ne manque pas de mettre en avant la proximité, visuelle sinon symbolique, avec la capitale à laquelle on reste ainsi lié.

« (…) Les endroits où cela était le plus net étaient les banlieues les plus recherchées pour y habiter, sur les pentes qui dominent les méandres de la Seine avec vue sur tout Paris, comme à Garches, Meudon ou Saint-Cloud. De ce Paris, jeté là, dense et clair, jusqu’à l’horizon, du bassin vers le silence des collines et les terrasses panoramiques ne montait qu’un crépitement. C’était là en bas que cela se passait. Tout était là en bas.
La capitale chatoyait, luisait, et dans ses profondeurs suivait son cours un grouillement homogène et inaudible, chaud comme dans un nid, dont celui qui avait déménagé là-bas, avec son jardin suspendu dans l’air frais, devait penser de loin qu’il n’y retournerait jamais.
Et même moi dans ma banlieue bien plus insignifiante, dans ma maison d’où l’on ne voyait de la tour Eiffel que le sommet, il m’arrivait peut-être, la nuit, à la vue du triangle magique qui pointait bien loin entre les maisons voisines depuis longtemps plongées dans l’obscurité et leurs potagers noirs, de me demander s’il n’était pas monstrueux d’avoir quitté cette lumière.
 »

Peter Handke, Mon année dans la baie de personne, Gallimard, 1997, p. 170-171.

Parcs et jardins aristocratiques

On ne compte plus les châteaux et leurs parcs, jardins et réserves de chasse qu’a accueilli depuis le XVIe siècle le territoire actuel des Hauts-de-Seine. « À partir du XVIe siècle, des personnages influents, importants ou aisés quittent Paris et s’installent plus à l’ouest. Sur le territoire des Hauts-de-Seine s’érigent alors de vastes domaines dont, pour la plupart, il ne reste plus que des traces dans les archives  » nous dit un dossier documentaire réalisé par les Archives départementales du département sur les châteaux disparus. [1]

Ces grands domaines ont pourtant profondément marqué le territoire par la noblesse qu’ils ont donnée aux sites – souvent remarquables – qu’ils se sont appropriés. [2]Leurs jardins, leurs parcs et leurs réserves boisées ont été, pour certains, très tôt protégés et patrimonialisés en raison notamment des œuvres importantes que le jardinier de Versailles, André Le Notre, y a créé (axe des Tuileries, Sceaux, Saint-Cloud, Meudon…). Ils font désormais partie du paysage contemporain départemental.

La trame en étoile des chemins et des routes qui les desservaient ont pu servir de base au tracé de nombreuses nouveaux axes et les perspectives ouvertes perpétuées et reconduites. Certains domaines démantelés comme par exemple à Neuilly ont été investis par des lotissements qui se sont adossés à la structure existante.

Référence majeure des paysages du département, ils ont été l’objet d’un nombre incalculable de dessins, peintures et photographies. Le parc de Saint-Cloud est ainsi l’un des sites du département le plus représenté dans la carte postale ancienne.

Léon Fleury, Saint-Cloud et la lanterne de Démosthène, 1837, Sceaux, musée de l'Ile-de-France  en grand format (nouvelle fenêtre)
Léon Fleury, Saint-Cloud et la lanterne de Démosthène, 1837, Sceaux, musée de l’Ile-de-France
Une vue sur le paysage offert depuis le parc de Saint-Cloud. En 1837, la Seine et le Mont-Valérien en sont les principaux motifs.
Collection musée du domaine départemental de Sceaux. Photo Pascal Lemaître.

Isidore-Laurent Deroy (1797-1886), Palais de Saint-Cloud et son parc, 1866  en grand format (nouvelle fenêtre)
Isidore-Laurent Deroy (1797-1886), Palais de Saint-Cloud et son parc, 1866
Une représentation traditionnelle du château et du parc de Saint-Cloud vus depuis la rive droite de la Seine. Le peintre met ici en valeur la composition, la relation entre le domaine, à la fois très dessiné et boisé, et la Seine, ainsi que le caractère imposant, aristocratique de l’ensemble.
© RMN / Franck Raux
Parc, jardins, château et bourg de Meudon… Nicolas de Fer, gravure, 1708  en grand format (nouvelle fenêtre)
Parc, jardins, château et bourg de Meudon… Nicolas de Fer, gravure, 1708
La carte du début du XVIIIe siècle montre l’incidence de la présence du domaine de Meudon sur l’organisation spatiale de son environnement, et notamment sur le réseau des chemins et des routes.
Archives départementales des Hauts-de-Seine
Cote : 1Fi/MEU_40

Plan de Saint-Cloud, levé et dédié à S.A.S. Monseigneur le Duc de Chartre par M. l'abbé Delagrive, 1744  en grand format (nouvelle fenêtre)
Plan de Saint-Cloud, levé et dédié à S.A.S. Monseigneur le Duc de Chartre par M. l’abbé Delagrive, 1744
Le plan rend ici compte de la composition très stricte du domaine. La représentation accentuée du relief met en valeur les nombreuses entailles du plateau calcaire qui donnent aussi son charme au site.
Archives départementales des Hauts-de-Seine
Cote : 5Fi/SCL_1

Les bois : Clamart, Meudon et les étangs

Clamart et Meudon

Comme les berges de Seine, les bois de Meudon et Clamart sont représentés surtout comme des lieux que les Parisiens ou les banlieusards investissent pour se promener, se détendre, pique-niquer ou pêcher. Les cartes postales anciennes s’attachent davantage à montrer les plaisirs de la balade au bois que les paysages de futaie ou de sous-bois. Clamart et Meudon ne sont pas Fontainebleau. Aussi les rares peintures qui les représentent semblent s’appliquer à forcer leur pittoresque. D’ailleurs c’est bien dans la forêt de Meudon que des missionnaires disposent dans une clairière, au pied d’un chêne un ensemble de faux mégalithes (sauf un, paraît-il, importé de la forêt de Chaville…).

Chanter les bois des Hauts-de-Seine

« Ah qu’il fait donc bon
Cueillir la fraise
Au bois de Bagneux
Quand on est deux
Mais quand on est trois
Ne vous déplaise
C’est bien ennuyeux »

Adolphe Adam, opéra comique, 1853

« Au bois d’Clamart, y’a des p’tit’s fleurs
Y’a des petit’s fleurs
Y’a des copains au, au bois d’mon cœur
Au bois d’mon cœur

(…)
« Au bois d’Meudon, y’a des p’tit’s fleurs
Y’a des petit’s fleurs
Y’a des copains au, au bois d’mon cœur
Au bois d’mon cœur

(…)
« Au bois d’Saint-Cloud, y’a des p’tit’s fleurs
Y’a des petit’s fleurs
Y’a des copains au, au bois d’mon cœur
Au bois d’mon cœur

Au bois d’mon cœur (refrain), Georges Brassens, 1957

« Quand une gisquette voulait du tourbillon
Les gars y allaient de leur tempérament
Puis ils faisaient le coup du sentiment
Il fait si bon dans les bois de Meudon
 »

Le bal de Meudon, Claude Aubry, 1960

Al. Monod, Le bois de Clamart vers 1903, Sceaux, musée d'Ile-de-France  en grand format (nouvelle fenêtre)
Al. Monod, Le bois de Clamart vers 1903, Sceaux, musée d’Ile-de-France
Une présentation très romantique du bois de Clamart. La forêt paraît ici s’étendre à perte de vue. Il faut certainement chercher dans cette toile l’influence des peintres de Barbizon et de leur sujet de prédilection : la forêt de Fontainebleau.
Collection du musée de l’Ile-de-France
Le bois de Clamart, carte postale, collection particulière  en grand format (nouvelle fenêtre)
Le bois de Clamart, carte postale, collection particulière
A la même époque, au début du XXe siècle, cette carte postale nous présente une vision certainement davantage réaliste du bois : un lieu de promenade apprécié où l’on voit même –référence à la filiation entre peinture et photographie - un personnage (en bas, à gauche) en train de dessiner.
Les dolmens de la forêt de Meudon, carte postale, collection particulière  en grand format (nouvelle fenêtre)
Les dolmens de la forêt de Meudon, carte postale, collection particulière
Un pittoresque fabriqué.
L'étang de l'Ursine, carte postale, collection particulière  en grand format (nouvelle fenêtre)
L’étang de l’Ursine, carte postale, collection particulière
Comme partout ailleurs, les étangs sont des lieux très appréciés pour la détente, le pique-nique, la balade.


L’écrivain allemand Peter Handke s’est installé dans les années 1990 pour vivre dans un petit pavillon aux environs de Clamart. Son ouvrage, Mon année dans la baie de Personne, est en partie le récit de son apprivoisement progressif à ce territoire et à ses paysages.

« Je marchai beaucoup à travers les forêts sur les collines qui s’étendaient jusqu’à Versailles et qui, vues de Paris, commençaient dans ma banlieue.
Chose étonnante, Marina Tsvetaieva, qui avait pourtant vécu à Meudon, puis à Clamart, et qui avait un grand besoin de la marche et des forêts, se plaignait dans les lettres qu’il n’y eut pas de forêt dans le secteur. Mais je la comprends aussi. Car les débuts de la forêt y étaient assez dissimulés, et à son approche, lorsqu’on lui était étranger, on se sentait repoussé.
(…)
Mais les lisières de ces banlieues ne permettaient guère ces perspectives. Quelqu’un qui venait d’ailleurs ne les voyait souvent pas comme des lisières de forêt, mais comme de simples avancées de buissons entre les maisons, précédées de barrières, comme de simples cachettes, parsemées comme dans aucun autre pays de menus objets et où l’inévitable spirale des crottes de chien faisait faire aussitôt demi-tour.
Celui qui prend sur soi et pénètre plus avant voit les sentiers s’élargir en chemins, les taillis s’écarter et s’élancer en arbres. Mais nulle part on ne trouve cette profondeur et cet espace sur quoi se fonde le sentiment d’une forêt. L’étranger au pays n’y voit qu’un résidu de celle-ci, dévorée, a-t-il l’impression, par des constructions de la banlieue qui, dans quelque direction qu’il regarde, sont si proches qu’elles semblent ici ou là réduire les derniers troncs de moitié.
 »

Peter Handke, Mon année dans la baie de personne, Gallimard, 1997, p. 154-155

Ville d’Avray, les étangs et la forêt de Fausses-Reposes

Carle Vernet et Jean-Baptiste Corot, pour des raisons et des manières différentes ont bien saisi la fraîcheur et les ouvertures champêtres données par les étangs de la forêt de Meudon et de Fausses-Reposes.

Carle Vernet (1758-1836), Chasse au daim pour la Saint Hubert, en 1818, dans les bois de Meudon, 1827, Paris, musée du Louvre  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carle Vernet (1758-1836), Chasse au daim pour la Saint Hubert, en 1818, dans les bois de Meudon, 1827, Paris, musée du Louvre
La chasse trouve, avec les bois et les étangs, un terrain idéal que le paysage de collines à droite vient encore agrémenter.
© Réunion des musées nationaux
Corot Jean-Baptiste Camille (1796-1875), Ville-d'Avray, l'étang, la maison Cabassud et l'extrémité de la propriété Corot, Paris, musée du Louvre.  en grand format (nouvelle fenêtre)
Corot Jean-Baptiste Camille (1796-1875), Ville-d’Avray, l’étang, la maison Cabassud et l’extrémité de la propriété Corot, Paris, musée du Louvre.
Un paysage de petite campagne calme dans lequel l’étang et les maisons sont à l’abri sous l’écran protecteur du coteau boisé s’ouvrant par contraste sur les promesses d’évasion procurées par un ciel en mouvement.
© RMN (Musée du Louvre) / René-Gabriel Ojéda
Lucien Simonnet (1849-1926), Ville-d'Avray, effet de neige, 1893, Paris, musée d'Orsay  en grand format (nouvelle fenêtre)
Lucien Simonnet (1849-1926), Ville-d’Avray, effet de neige, 1893, Paris, musée d’Orsay
Une vue semblable, où de la même manière, le peintre a saisi le contraste entre le dégagement ouvert par le chemin menant vers l’étang que clôt le coteau boisé. Le ciel, très présent, est ici aussi un élément essentiel de la composition.
Crédits photographiques © H. Lewandowski, rmn

[1Voir le dossier en ligne sur le site des Archives départementales des Hauts-de-Seine

[2L’appropriation par l’élite de ces espaces leur confère, notamment dans les représentations mentales, des qualités forcément exceptionnelles ou supérieures.