Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Le Glacis de Châtillon-Montrouge

publié le 6 février 2014 (modifié le 29 juin 2015)

Montrouge, la RD920, ancienne RN20  en grand format (nouvelle fenêtre)
Montrouge, la RD920, ancienne RN20
L’axe en perspective fédère un territoire dont le caractère est soumis aux morcellements. Le cadre des alignements valorise l’ouverture sur le ciel ainsi que la perception du sol du glacis.

Carte de la sous-unité du Glacis de Châtillon-Montrouge  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de la sous-unité du Glacis de Châtillon-Montrouge
⚠️ <a href="IMG/jpg/Legende25_75_3_327px_cle023bf6.jpg" onclick="window.open(this.href, ’popupwindow’, ’width=337,height=783,left=100,top=100,scrollbars,resizable’) ; return false ;">Afficher la légende</a>

Limites et voisinages

Le « glacis » est un relief tendu entre des points hauts et bas. Les limites hautes sont données par la fin de l’avancée du plateau du Hurepoix vers le nord et la butte de Bagneux. Après les premières pentes encore marquées, le glacis s’étend en pente douce jusqu’à la Seine, mais la sous-unité est limitée de ce côté par le périphérique. Vers l’est, le glacis s’arrête à la vallée de la Bièvre, au nord il est recoupé plus nettement par le coteau d’Issy-les-Moulineaux.

Motifs et compositions du paysage

Carte de localisation des coupes et des principaux axes (en jaune) en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de localisation des coupes et des principaux axes (en jaune)

Coupe 13, SW-NE, du Plessis-Robinson à Malakoff  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 13, SW-NE, du Plessis-Robinson à Malakoff
La position du glacis est bien lisible sur la coupe dont le tracé correspond à la RD 906 (avenue de Verdun à Chatillon). Le relief est tendu depuis le plateau en une pente à peu près régulière vers Paris et la Seine. Le long du tracé, les tissus varient souvent, passant rapidement d’un type à l’autre.

Coupe 14, S-N, du parc de Sceaux à Montrouge   en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 14, S-N, du parc de Sceaux à Montrouge
Derrière la butte de la DGA à Bagneux, la pente apparaît également régulière. La coupe révèle l’emprise très importante du cimetière parisien de Bagneux et la répartition des tissus de part et d’autre : au nord (à droite), vers Paris, des formes urbaines proches de celles de la capitale, au sud (à gauche), une alternance de formes variées.

Coupe 17, W-E, du Chesnay à Arcueil  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe 17, W-E, du Chesnay à Arcueil
Les formes du relief peu accusées de la sous-unité semblent encore s’atténuer dans le secteur proche du cimetière. Les tissus apparaissent dans leur grande diversité. La tour de logements se détache à Bagneux au carrefour des rues Henri Barbusse et Victor Hugo.

Horizons de nature

Carte du relief   en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte du relief
La pente générale n’est pas très forte, et le sol prend la forme régulière d’un glacis bordé par les rebords des vallons voisins.
Carte de la végétation  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte de la végétation
Le grand cimetière parisien de Bagneux affirme, dans un secteur peu pourvu en espaces boisés, son « capital » d’espace arboré. Le parc Frédéric Pic de Vanves se remarque également. Entre le nord et le sud du cimetière, un gradient de végétation est perceptible, les arbres des jardins et des espaces verts d’habitat collectif étant plus nombreux au sud qu’au nord dans les tissus plus denses.























« Tout le nord de la ville [de Bagneux] renvoie à une topographie qui est beaucoup moins chahutée, beaucoup plus calme, plus plate »
[Extrait d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]
« Même si elle s’appelle Montrouge, [la ville] a un terrain relativement plat (…) il y a des déclivités mais qui sont très faibles. »
[Extrait d’entretien, Jean-Loup Metton, Maire de Montrouge]

Peu d’éléments de nature mais quelques positions hautes

Le secteur n’est en contact direct avec aucun des motifs naturels majeurs des Hauts-de-Seine. Cependant, le relief de glacis offre, à proximité du plateau, au sud-ouest de la sous-unité, des positions plus élevées permettant des vues lointaines parfois très étendues. C’est par exemple le cas de la passerelle qui survole l’avenue de Verdun à Châtillon et constitue un belvédère donnant tant sur Paris que sur la Défense, selon un angle de vue peu courant. Ces points sont cependant assez exceptionnels, et dans l’ensemble les horizons restent contraints par les limites des formes urbaines.

Châtillon, avenue de Verdun, depuis la passerelle  en grand format (nouvelle fenêtre)
Châtillon, avenue de Verdun, depuis la passerelle
Le belvédère offre une vue d’ensemble vers l’ouest, du mont Valérien à la tour Eiffel. Les quartiers de tours de la Défense et du front de Seine émergent du velum parisien pour dialoguer avec les horizons des reliefs naturels du mont Valérien et des buttes du Parisis. Au premier plan, la vue embrasse les tissus mêlés de pavillons et de collectifs.

Châtillon, pont de la rue Marceau  en grand format (nouvelle fenêtre)
Châtillon, pont de la rue Marceau
En remontant le long de l’axe de l’avenue de Verdun, à partir d’un point de vue plus élevé que de la passerelle de la photo précédente, la panorama s’ouvre cette fois sur le nord et les reliefs situés de l’autre côté de Paris. Le site de la capitale est ainsi nettement identifiable, et la « cuvette » parisienne intègre le glacis sur lequel se trouve l’observateur. On reconnaît les éléments qui ponctuent les rebords du coteau de Romainville : la tour de télécommunication conçue par l’architecte Claude Vasconi au fort de Romainville, la masse boisée du cimetière du Père-Lachaise, les tours de la porte de Bagnolet… Dans l’autre sens, la perspective de l’avenue s’élève jusqu’au rebord du plateau où elle rencontre le ciel.

Un gradient urbain depuis Paris

Le territoire de la sous-unité est urbanisé entièrement, excepté les emprises assez vastes du cimetière et des voies ferrées voisines. Les ambiances qui ne sont toutefois pas indifférenciées varient selon un gradient nord-sud. A proximité de Paris, la ville est dense puis, au-delà d’une ligne formée par les forts et le cimetière de Bagneux, les tissus beaucoup moins continus varient selon de petites unités.

Au nord, la proximité de Paris

Au voisinage immédiat de la capitale, les tissus présentent un caractère « parisien » de ville constituée : îlots fermés, façades alignées, velum à une hauteur de 25 m ou moins… le paysage se resserre aux limites des façades, s’ouvrant ponctuellement à l’occasion d’une place marquant une centralité locale. La sensation « parisienne » s’accentue près des bouches de métro qui se présentent comme à Paris, avec le même vocabulaire, et à quelques stations seulement du centre.

« Le secteur limitrophe à Paris (Montrouge, Malakoff, Vanves, Issy-les-Moulineaux) est très imbriqué dans le tissu parisien. Quand on passe de l’un à l’autre, il n’y a pas de différence. »
[Extrait d’entretien, Olivier Waintraub, Nexity]
« Nous considérons que [Montrouge est] un prolongement de Paris. En termes de paysages, c’est typiquement un paysage urbain assez proche des paysages parisiens. (…) Autrefois Montrouge allait jusqu’à Denfert-Rochereau. Le bâti et la densité sont très comparables à celui ou à celle d’un arrondissement de Paris. (…) Au niveau du POS il n’y a qu’une seule zone parce qu’il y a une certaine homogénéité du bâti.
(…) Il n’y a pas de paysage à proprement parler… [Je considère que] le paysage c’est quand on embrasse du regard un espace qui peut être considérable. Nous, nous n’avons pas de vue, à part des perspectives comme celle par exemple de l’avenue de la République, mais pas de vues panoramiques parce que nous sommes en milieu urbain et le regard est toujours arrêté par le bâti. (…)
C’est un territoire qui est essentiellement urbanisé, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de grands parcs, comme on en trouve dans le centre du département (…). [En conséquence] tous les espaces de paysage je dirais ‘champêtre’, sont dus à l’intervention humaine. C’est un environnement qui est totalement artificiel ».
[Extraits d’entretien, Jean-Loup Metton, maire de Montrouge]
Montrouge, à gauche, l'avenue de la République, à droite, le centre culturel, face à l'hôtel de ville  en grand format (nouvelle fenêtre)
Montrouge, à gauche, l’avenue de la République, à droite, le centre culturel, face à l’hôtel de ville
Le gabarit et la structuration de l’espace urbain, l’architecture elle-même, s’apparentent assez à ce que l’on trouve aussi à Paris, tout proche. Le beffroi du très bel équipement culturel en briques s’inscrit dans la perspective et offre un repère qui permet de se localiser. Le site de l’hôtel de ville est desservi depuis 2012 par le métro.

Malakoff, à gauche, place de l'hôtel de Ville, à droite une rue piétonne  en grand format (nouvelle fenêtre)
Malakoff, à gauche, place de l’hôtel de Ville, à droite une rue piétonne
Les terrasses de café, l’aménagement urbain identifiable, les commerces, le théâtre, créent un lieu de vie et de repérage dans un type de tissu de première couronne, desservi par une station de métro à proximité.


Une suite d’emprises faisant « seuil »

Localisation des emprises coupantes de la sous-unité du Glacis de Châtillon-Montrouge en grand format (nouvelle fenêtre)
Localisation des emprises coupantes de la sous-unité du Glacis de Châtillon-Montrouge


Les forts, les voies ferrées, le cimetière, organisent une sorte de « seuil » à 1,5 km au sud du périphérique. Peu franchissables, ces enclaves relèguent les secteurs situés plus au sud.

« D’un côté [de la ville] se trouve le faisceau ferroviaire de Châtillon-Montrouge qui traverse en partie Bagneux et qui impacte très fortement la ville parce qu’il en délimite de manière très sûre toute sa partie nord-ouest. »
« [On constate également] dans la ville de Bagneux l’importance de gros équipements de superstructures et de service urbain, comme le cimetière parisien qui occupe 60 ha. C’est un morceau de ville sans aucune porosité (…) Ce cimetière est à la fois un élément d’enclave, de non ville, et en même temps un élément de paysage très fort. (…) [Cependant] il y a beaucoup de gens qui l’empruntent parce que c’est plus commode de traverser en vélo ou à pied. Moi il m’est arrivé de m’y balader. Il a quelque chose de remarquable (…) il a vraiment une qualité de biodiversité qui est à souligner et une ambiance remarquable. »
« Le Fort de Montrouge n’est pas sur Bagneux mais il en marque l’entrée. C’est une espèce d’enclave de Montrouge dans Bagneux »
[Extraits d’entretien, Claire Boivin, Nathalie Dreyer-Garde, Bagneux]
Malakoff, le long de la voie ferrée  en grand format (nouvelle fenêtre)
Malakoff, le long de la voie ferrée
Les voies ferrées coupent le territoire, et imposent à l’espace public des clôtures peu valorisantes. En revanche, les passerelles offrent parfois d’intéressants belvédères, profitant du dégagement visuel du faisceau. Ici, la vue s’étend jusqu’au coteau boisé de Meudon.

A gauche, le fort de Vanves (situé à Malakoff), à droite, le cimetière parisien de Bagneux  en grand format (nouvelle fenêtre)
A gauche, le fort de Vanves (situé à Malakoff), à droite, le cimetière parisien de Bagneux
Les équipements forment de vastes emprises peu franchissables qui concourent au morcellement du territoire. Ils présentent aussi des qualités d’ambiance (le cimetière), de patrimoine (le fort) qui pourraient s’inscrire davantage dans l’espace public.

Cimetière de Bagneux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Cimetière de Bagneux
La présence de nombreux arbres crée dans le cimetière une ambiance que l’on peut apprécier comme dans un jardin.


Dans une moindre mesure, enfin, les nombreux équipements présents sur le territoire de Bagneux constituent également de grandes emprises, manquant de relation avec leur environnement immédiat.

« La particularité des équipements publics de Bagneux, qui sont fort nombreux, est qu’ils sont tournés sur eux-mêmes. Il est rare d’avoir un équipement public avec une ouverture sur l’espace public. (…) Les groupes scolaires sont vraiment repliés, ils forment des ensembles assez massifs dans la ville. (…) Quant on regarde dans le quartier Nord, en particulier sur la Pierre Plate, les équipements sont vraiment retournés sur eux-mêmes. Mais ils ont un potentiel, car on peut les tramer avec les espaces verts [qui les environnent].
[Extraits d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]

Au sud du cimetière, une fine mosaïque de tissus

Au sud de la « ligne des forts », le territoire présente des formes urbaines plus discontinues. Les pavillons et les tours et barres de logements collectifs réparties en petites surfaces dominent et se côtoient sans réellement dialoguer. Il en résulte un paysage peu cohérent, des collages, et un espace libre peu structuré. Parfois, terrains de sports ou voies ferrées créent une ouverture qui capte le ciel.

« [Le territoire de la Vallée scientifique de la Bièvre est organisé selon une] mosaïque urbaine, une juxtaposition de tissus : grands ensembles, tissus pavillonnaires divers parfois très qualifiés, parfois très ordinaires, vieux bourg, habitat continu, collectif intermédiaire. Il y a une interpénétration, une juxtaposition et une proximité entre ces tissus qu’on retrouve dans chacune des villes. »
[Extrait d’entretien, François Loscheider, Vallée scientifique de la Bièvre]
« [La ville de Bagneux] c’est tout le contraire de la monotonie. Elle est vraiment multiple et offre des facettes assez diversifiées »
[Extrait d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]
Bagneux, quartier « nord » (en haut), et Châtillon (en bas)  en grand format (nouvelle fenêtre)
Bagneux, quartier « nord » (en haut), et Châtillon (en bas)
Les pavillons et les immeubles collectifs se côtoient, mais ne créent que des effets de collages que l’on peut difficilement considérer comme des caractères paysagers.


Les grands logements collectifs, identifiés comme « grands ensembles », impriment une ambiance particulière et ne sont pas appréciés de la même façon par tous. Considérés par certains comme des enclaves urbaines dialoguant peu avec leur environnement, enfermés dans l‘absence de perspective due aux implantations des barres, ils sont aussi considérés comme paysage d’identification par des habitants.

« Quand on se trouve dans le quartier de la Pierre Plate, ce labyrinthe de barres (…) cela renvoie à une certaine ambiance qui ‘fait’ un paysage. D’ailleurs, ce qui est assez amusant et paradoxal, c’est que les habitants l’apprécient alors qu’on peut avoir tendance à dire que la Pierre Plate est un quartier enclavé. Ils trouvent [cette organisation urbaine] un peu rassurante et ne vivent pas forcément l’enclavement de la même manière que nous pourrions le percevoir. »
[Extrait d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]

Le centre ancien de Châtillon qui se trouve aux franges de la sous-unité, à proximité immédiate de ceux de Clamart, Bagneux et Fontenay-aux-Roses situés dans d’autres sous-unités paysagères, se démarque par son caractère de village d’Ile-de-France.

Châtillon centre  en grand format (nouvelle fenêtre)
Châtillon centre
Le centre historique a gardé des allures de village d’Île-de-France, et n’a pas changé malgré l’augmentation de la population de la commune. Il côtoie désormais de nombreuses autres formes urbaines et architecturales.

Terrains de sport à Malakoff  en grand format (nouvelle fenêtre)
Terrains de sport à Malakoff
Les ouvertures font paysage. Le terrain de sport invite le ciel à dialoguer avec l’herbe du terrain pour former un motif de nature. La vue met l’accent sur le mélange peu organisé des échelles et des architectures du voisinage. Cependant, intensifiée par le vert de l’herbe, la teinte rouge des briques, des tuiles, de la cendrée de la piste, donne, par les couleurs, une certaine cohérence à la scène.
A droite jardin André Malraux, Châtillon  en grand format (nouvelle fenêtre)
A droite jardin André Malraux, Châtillon
L’ouverture de l’espace est aussi intéressante que la présence des arbres dans le « service paysage » que le jardin rend à la population. La perspective tire parti de la pente du glacis, ouvrant une vue sur Paris, avec le cimetière du Père-Lachaise et Romainville en point de mire.
























Deux axes fédérateurs

La RD920 (ancienne RN20) et la RD906 prolongent au sud un des axes historiques qui traversent Paris. Structurées en perspective par leur tracé rectiligne et de beaux alignements d’arbres, elles concentrent sur leurs rives une urbanisation plus intense, et s’affranchissent des obstacles créés par les forts et le cimetière.

Grands axes  en grand format (nouvelle fenêtre)
Grands axes
Les axes donnent une continuité au territoire par ailleurs morcelé par les grandes emprises peu franchissables
A droite, la RD 906 à Bagneux, paysage caractérisé par la végétation qui accompagne les pieds d’immeubles.
« L’axe Henri Barbusse [D77A] est un axe fondateur de la ville de Bagneux. Il est la colonne vertébrale autour de laquelle s’organisent les fonctions urbaines, les équipements publics, etc »
[Extrait d’entretien, Claire Boivin, Bagneux]
La RD920  en grand format (nouvelle fenêtre)
La RD920
L’axe rectiligne, le superbe alignement d’arbres, cadrent une perspective monumentale ouverte sur un lointain horizon. L’échelle du motif donne au territoire une cohérence qui compense la mosaïque de ses formes urbaines, et tisse un lien fédérateur.


Amenée à muter à l’occasion des projets d’axe qui la concernent, la RD920 peut être aujourd’hui perçue comme une frontière, en particulier dans son tronçon nord.

« [La RD920] est une très belle avenue, large, avec des grandes perspectives, superbement bien préservées mais très peu mises en valeur [ce qui va faire l’objet] dans les années à venir de projets engagés par les collectivités [afin] de la faire évoluer et d’intégrer ce territoire dans la continuité parisienne. (…) [Elle fait partie de] ces grandes avenues, ces grands axes [qui] sont dans l’histoire du territoire. Ils sont en lien avec l’ensemble des bourgs anciens, situés en retrait, de part et d’autre. C’est un grand boulevard qui relie le centre des collectivités. (…)
Il serait intéressant de conduire un travail sur ce qu’est cet axe et cette centralité dans le territoire (…) [Elle] va être un axe assez important dans ces mutations qui ont commencé à Arcueil, Antony, Bourg-la-Reine, et qui vont se prolonger à Bagneux, Cachan et Montrouge. (…) Les continuités de projets se font sur cet axe ainsi que sur des axes plus perpendiculaires à celui-ci, de proximité, ou à l’échelle du territoire [de la Vallée scientifique de la Bièvre], au travers de ce grand paysage. »
[Extraits d’entretien, François Loscheider, Vallée Scientifique de la Bièvre]
La RD 920  en grand format (nouvelle fenêtre)
La RD 920
Lorsque l’alignement faiblit, la route révèle davantage les assemblages qu’il masque et les hauteurs bâties parfois étonnamment modestes.
La RD 906 à Châtillon  en grand format (nouvelle fenêtre)
La RD 906 à Châtillon
L’axe est aussi rayonnant et rectiligne que la RD920 et accueille désormais la ligne du tramway qui accentue son rôle de liaison. L’effet de perspective est cependant affaibli par les aménagements qui ont déséquilibré l’alignement.



















« La RD920 est une façade urbaine qui marque une frontière très forte et très nette entre les villes de [Bagneux et de] Cachan et Arcueil. Elle est aujourd’hui quasiment infranchissable. (…) C’est une voie de transit où les deux rives ne se parlent pas et se tournent le dos plutôt que de constituer une avenue urbaine »
« [La RD920] n’est pas une frontière, elle est administrative mais ça n’est pas une frontière physique. Les habitants la traversent pour aller au RER d’un côté ou au marché de l’autre, certes avec difficulté parce qu’elle n’est pas sympathique à traverser. »
[Extraits d’entretien, Claire Boivin et Nathalie Dreyer-Garde (Bagneux), puis François Loscheider (Vallée Scientifique de la Bièvre)]