Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Des reliefs contrastés sculptés par la Seine

publié le 19 novembre 2013 (modifié le 8 juillet 2015)

Carte géologique simplifiée  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte géologique simplifiée
La carte met en évidence les trois domaines morphologiques : l’avancée du plateau du Hurepoix reposant sur les sables de Fontainebleau ; les plaines alluviales à l’intérieur des méandres ; entre les deux, les coteaux ou les glacis recoupent les autres formations sédimentaires. Le méandre de Boulogne réunit les conditions favorables à l’élaboration des coteaux les plus vifs, trait original du département.

Un plateau assez haut, profondément entaillé par la Seine

L’alternance de roches (calcaires, sables, grès…) des plateaux cénozoïques (Tertiaire) confère à la partie centrale du Bassin de Paris des reliefs assez marqués. Dans les Hauts-de-Seine, l’enfoncement du fleuve commande des formes d’érosion et d’accumulation qui occupent l’essentiel de la surface départementale, depuis les plateaux résiduels situés au sud-ouest du département jusqu’aux fonds alluviaux. Ces formes, souvent lisibles, sont un élément fort de l’identification des paysages du département.

La Seine et ses principaux affluents (Yonne, Marne, Oise…) sont à l’échelle du bassin Parisien qu’ils traversent : leur puissance acquise aux confins du bassin leur a permis de s’enfoncer dans les couches sédimentaires pendant que celles-ci se déformaient. Entaillant profondément les plateaux, ces rivières s’y sont enfoncées au Quaternaire jusqu’à une altitude de l’ordre de 25 m dans les Hauts-de-Seine, à la fois faible par rapport à la mer (située à 350 km de distance) et très en dessous de celle des plateaux environnants, qui culminent à 170 m environ [1].

Le réseau principal a ainsi atteint une sorte de palier et ne peut guère s’enfoncer davantage. Mais il constitue dans les territoires qu’il traverse un niveau de base favorable à l’écoulement, et donc à l’érosion des versants proches.

La morphologie des Hauts-de-Seine doit beaucoup à cette efficacité érosive qui se manifeste nettement jusqu’à quelques kilomètres du lit du fleuve, dégageant des morceaux de plateau, creusant de courtes vallées assez marquées.

Coupe de Vaucresson à la porte d'Auteuil  en grand format (nouvelle fenêtre)
Coupe de Vaucresson à la porte d’Auteuil
Cette coupe est assez représentative de la morphologie du département : plateau du calcaire de Beauce surmontant l’épaisse couche des sables de Fontainebleau, versants plus ou moins raides taillés dans les formations sous-jacentes, craie recouverte par les alluvions en fond de vallée.

« Les hauts » : les derniers témoins tabulaires du Hurepoix

Des vastes étendues plates qui caractérisent en premier lieu le bassin de Paris et qui se déploient largement en Ile-de-France, on ne trouve que quelques témoignages dans les Hauts-de-Seine où s’étagent, au dessus des vallées, deux niveaux de plateaux auxquels succèdent des coteaux ou des glacis et des plaines. Ces différents domaines morphologiques se partagent assez bien l’espace départemental.

Relief régional  en grand format (nouvelle fenêtre)
Relief régional
La carte met en évidence la situation du département à l’interface des domaines morphologiques de plateau et de vallée caractéristique des méandres de la Seine en aval de Paris.


Une ligne de crête de la forêt de Verrières à Vaucresson

Le niveau supérieur, le haut des Hauts-de-Seine, celui du calcaire de Beauce et des meulières de Montmorency, se trouve principalement autour du Petit-Clamart où la forme plate est un des derniers témoins du plateau de Beauce vers le nord-est. Plus spécialement, la meulière de Montmorency qui recouvre et protège le calcaire définit le Hurepoix : un plateau un peu plus haut que ses voisins (la Brie au SE de Paris et le Vexin ou le Parisis au nord), aux versant plus nets, aux sols souvent décarbonatés, donc moins propices à l’agriculture céréalière que le couple calcaire/limon qui caractérise la Beauce.

Sous une forme encore plus résiduelle, ce niveau supérieur se retrouve le long de la frontière entre les Hauts-de-Seine et les Yvelines, en petites taches qui forment successivement, du sud au nord, la butte de Picardie, le plateau des haras de Jardy et celui de Vaucresson qui correspondent à l’extrémité est du plateau des Alluets. Au total, ces hauteurs successives accompagnent la frontière du département depuis la forêt de Verrières jusqu’à Vaucresson.

La position du mont Valérien en fait un repère central

A cette succession de lambeaux du plateau du Hurepoix, il faut ajouter le mont Valérien et la butte de Bagneux. Butte témoin d’environ 60 m de dénivelé (comparable à Montmartre ou aux buttes du Parisis), le mont Valérien dont le versant, côté Seine, vient presque dans le prolongement de celui du coteau de Suresnes, bénéficie d’une position particulière qui le met en valeur. Depuis l’est et le sud-est, il forme un repère dans le dessin du coteau alors que depuis les plaines de la boucle de Gennevilliers, il contraste l’horizon de la plaine.

Vue depuis les hauteurs d'Issy-les-Moulineaux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vue depuis les hauteurs d’Issy-les-Moulineaux
A gauche, les horizons boisés du parc de Saint-Cloud et de la Malmaison surmontent le coteau bien visible. Puis l’horizon s’abaisse et met en valeur le mont Valérien. Vers la droite, les altitudes continuent à décroître vers la Défense.


La butte de Bagneux est beaucoup moins visible. Elle dépasse pourtant de plus de 40 m les vallées du Blagis et la Bièvre qui l’encadrent au sud et au nord. Mais son versant nord se rattache plus discrètement au glacis de Montrouge et, surtout, les formes de l’urbanisation, sur la butte elle-même ou autour, la rendent très peu perceptible.

Les buttes du Parisis et Montmartre, repères extérieurs

Vers Paris, la Seine-Saint-Denis et le Val-d’Oise, le calcaire de Beauce ne constitue plus un niveau de référence, on ne retrouve des formes tabulaires qu’assez loin, vers le Vexin et la plaine de France qui correspondent à des couches plus anciennes (Oligocènes), notamment le calcaire de Saint-Ouen. Mais il reste quelques buttes témoins importantes. Celles du Parisis, au nord d’Argenteuil et la butte Montmartre, sont bien individualisées et concernent directement les Hauts-de-Seine, comme repère, voire comme horizon. Plus loin, au nord-est de Paris, le plateau de Romainville et sa tour de télécommunications forment également un repère lointain depuis certains versants, notamment à Châtillon.

Les buttes du Parisis depuis Nanterre  en grand format (nouvelle fenêtre)
Les buttes du Parisis depuis Nanterre
Fermant l’horizon de l’autre côté de la Seine, les buttes du Parisis sont un repère important dans toute la boucle de Gennevilliers.

Vue vers Paris depuis le parc de Saint-Cloud  en grand format (nouvelle fenêtre)
Vue vers Paris depuis le parc de Saint-Cloud
Si le repère majeur est bien la tour Eiffel, la butte Montmartre, ici au centre, est également une composante importante des vues vers Paris.


Sous la meulière et le calcaire de Beauce, les sables de Fontainebleau s’étalent

De part et d’autre de ces hauteurs, l’épaisse couche des sables de Fontainebleau, parfois consolidée par des grès, forme des versants assez longs qui se terminent en replats soutenus par les calcaires sous-jacents. A l’ouest, le plateau de Versailles forme un seuil qui s’étend assez largement en contrebas tandis qu’à l’est, la descente se fait plus rapidement vers la Seine.

Cependant, si le niveau intermédiaire dû aux calcaires bartoniens est étroit, il n’en forme pas moins un replat bien visible entre les plateaux supérieurs ou les buttes et coteaux qui mènent à la Seine. Ainsi sont constitués, du nord au sud : le replat qui entoure le mont Valérien, le plateau de Montretout à Saint-Cloud, le parc de Saint-Cloud. Le replat est moins étendu à Meudon, arrêté par la proximité de la Seine, mais il reprend de l’extension à Issy-les-Moulineaux, vers le quartier des Épinettes et du fort, avant de se fondre dans le glacis qui s’étend au nord de Châtillon.

Des vallées secondaires nombreuses

La Bièvre et le Marivel

Sèvres et la vallée du Marivel vus depuis le parc de Saint-Cloud  en grand format (nouvelle fenêtre)
Sèvres et la vallée du Marivel vus depuis le parc de Saint-Cloud
A Sèvres, les versants assez raides de la vallée du Marivel ne sont urbanisés que jusqu’à mi-pente. Au-dessus les domaines boisés de Saint-Cloud et de Meudon se répondent dans un vis-à-vis qui ne laisse guère deviner la proximité de Paris.


Bien que d’une toute autre échelle, la vallée de la Bièvre, qui rejoint la Seine dans Paris après avoir contourné les Hauts-de-Seine par le sud et par l’est [2] est également un élément important de l’organisation des paysages départementaux. C’est elle qui isole le plateau du Petit-Clamart et met en valeur ses coteaux nets et souvent boisés au-dessus d’un large versant aux formes plus indécises qui concerne toutes les communes situées à la périphérie de Sceaux.

Le modeste ru du Marivel a, comme une grande partie de la Bièvre, disparu sous l’urbanisation. Plus court que la Bièvre, sa proximité de la Seine lui a permis de s’enfoncer assez profondément. Prenant sa source sur le plateau de Versailles, il traverse Chaville et Sèvres en creusant une vallée très nette. Avec ses affluents venant de Ville-d’Avray (l’un depuis la rivière anglaise et les étangs, l’autre depuis Marnes-la Coquette), il forme un réseau de vallées urbanisées qui séparent les hauteurs boisées du parc de Saint-Cloud, de la forêt de Fausses-Reposes et de la forêt de Meudon.

Les autres vallons

Qu’ils soient tributaires de la Bièvre ou directement de la Seine, les autres vallons ont un relief plus limité ou ne concernent que partiellement les Hauts-de-Seine. On trouve successivement, autour du plateau du Petit-Clamart qui domine le département [3], les ruisseaux et vallées sèches suivantes :

  • La Syrgie qui rejoint la Bièvre vers le sud mais ne concerne les Hauts-de-Seine qu’à la faveur du tracé original de la frontière entre Châtenay-Malabry et Bièvres [4] qui passe à mi-versant et non pas sur le plateau.
  • A Antony, en limite de Verrières-le-Buisson, le vallon du ru des Godets est peu sensible. Mais le cours d’eau bénéficie d’une bonne lisibilité grâce aux plans d’eau et aux ensembles arborés qu’il traverse.
  • Le ru de Châtenay qui rejoint l’Aulnay dans le sud du parc de Sceaux, est à l’origine du vallon où s’inscrit l’essentiel du quartier de la Butte-Rouge. [5]
  • L’Aulnay qui prend sa source au pied du coteau de Malabry (vallée aux Loups) contribue au site de la partie Nord de Châtenay-Malabry mais se fond ensuite dans le parc de Sceaux dont il alimente le canal avant de rejoindre discrètement la Bièvre à Antony sous le nom de ru des Morteaux (invisible aujourd’hui).
  • Le ru de la Fontaine du Moulin ou ru des Blagis forme le site du Plessis-Robinson autour de l’étang Colbert.
  • Au-delà, le versant nord du plateau présente peu de coteaux marqués mais une forme de glacis que seule la butte de Bagneux anime, jusqu’au vallon de Clamart (vallon sec). Celui-ci découpe légèrement le plateau en amont avant de former une vallée peu marquée qui se prolonge à Vanves où il bifurque avant de rejoindre la Seine à Issy-les-Moulineaux.
  • Sur le même schéma, le ru d’Arthelon, au relief assez net en tête de bassin des étangs de Villebon et de Meudon, forme ensuite le vallon de Meudon vers la Seine.
  • Le ru de Vaucresson découpe une ultime portion de plateau entre Vaucresson et Marnes-la-Coquette, longe le parc de Saint-Cloud avant d’y entrer et de s’y perdre, et rejoindre la Seine en modifiant à peine le coteau de Saint-Cloud.

Ces petites vallées sont moins nombreuses au-delà des versants du plateau du Petit-Clamart.
Elles sont en particulier absentes de la boucle de Gennevilliers et des plaines de la rive droite.

  • Celle de Saint-Cucufa est la dernière à être soulignée par un cours d’eau.
  • Le vallon le plus au nord est celui de Rueil qui traverse le Parc Richelieu et le centre de Rueil depuis le Mont Valérien.
Carte du relief et de l'hydrographie  en grand format (nouvelle fenêtre)
Carte du relief et de l’hydrographie
Les coteaux marqués de la boucle de Boulogne dus à l’action érosive de la Seine d’Issy-les-Moulineaux à Suresnes sont une particularité des Hauts-de-Seine. La Bièvre, rarement représentée, contribue également à la compréhension du territoire alors que le Marivel forme une vallée profonde.

Méandres et plaines alluviales : les « bas » aussi étendus que les « hauts »

Les coteaux au bord de la Seine

Le département doit sans doute son nom autant à ses coteaux, bien marqués en rive gauche, d’Issy-les-Moulineaux à Courbevoie, qu’à ses plateaux. Leur dénivelé d’environ 50 m, leurs fortes pentes, particulièrement entre Meudon et Saint-Cloud, résultent du travail de la Seine qui tire sa puissance érosive du méandre de Boulogne, sculptant le plateau et formant une falaise selon un schéma classique qu’on retrouve plus en aval, à Bougival, Port-Marly et dans les méandres suivants, mais que les circonstances n’ont pas permis en amont, que ce soit dans Paris ou le Val-de-Marne, dépourvus de ces formes vives.

Le coteau de Puteaux et la Défense  en grand format (nouvelle fenêtre)
Le coteau de Puteaux et la Défense
A l’aval de la boucle de Boulogne, la raideur du versant s’atténue progressivement. Encore nette au premier plan à Puteaux, sous la voie ferrée, elle n’est plus qu’une pente douce qu’on peut deviner ici vers la Défense.


Les coteaux en retrait

Parfois les coteaux ne « donnent » pas directement sur la Seine mais se trouvent un peu en retrait, laissant s’intercaler un replat alluvial entre le coteau et le fleuve. Car avant la période historique, le lit du fleuve se déplace continuellement, tout en s’enfonçant légèrement. A chaque virage il sculpte les rives extérieures et dépose des alluvions sur les rives intérieures. Parfois ces déplacements sont accélérés, des îles et des bras morts apparaissent et disparaissent, finissent par former les terrasses les plus basses. C’est ainsi que la plaine de Vaugirard et d’Issy-les-Moulineaux s’intercale entre le coteau et la Seine, que les versants de la Malmaison dominent la plaine de Rueil-Nanterre…

Évolution schématique des méandres et des glacis   en grand format (nouvelle fenêtre)
Évolution schématique des méandres et des glacis
Entraîné par la force centrifuge, le lit du fleuve se déplace vers l’extérieur des boucles tout en s’enfonçant progressivement. Ce double mouvement horizontal et vertical crée les formes assez lisses de glacis, recouverts d’alluvions dans les parties les plus basses.


Les terrasses alluviales

Aujourd’hui encore, une partie de ces terrains plats, lorsque l’altitude avoisine 30 m sont inondables, signe que le processus géomorphologique qui les a créé est récent. Pourtant ils sont assez étendus. On en trouve les plus grandes surfaces au nord de la boucle de Gennevilliers, entre Colombes et Villeneuve-la-Garenne, vaste étendue de terres abandonnées progressivement par la Seine au Quaternaire, à mesure du déplacement du méandre vers le nord-est. Le plan de prévention des risques d’inondation (voir carte plus bas) donne une bonne image de l’étendue de ces terrains : 2000 ha dans la partie nord de la boucle de Gennevilliers, mais encore 500 ha à l’ouest de Rueil-Nanterre, 200 à Issy-les-Moulineaux (et autant dans le XVe arrondissement de Paris). Plus un certain nombre d’extensions plus modestes tout le long du fleuve.

Un peu plus loin du fleuve, prolongeant les zones inondables à un niveau un peu plus élevé, entre 33 et 43 m environ, les plaines ne sont plus dans le lit majeur de la Seine. Elles sont couvertes d’alluvions plus anciennes et peuvent présenter des petits reliefs, si faibles qu’il est souvent difficile de déterminer leur origine naturelle ou artificielle (constructions, carrières). Ces plaines assez homogènes concernent presque toutes les surfaces départementales situées en rive droite, de Boulogne à Clichy où l’altitude ne dépasse jamais 40 m.

Les transitions en glacis

Mais toutes les étendues qui séparent les plateaux des fonds alluviaux ne sont pas de formes vives. De Nanterre vers Gennevilliers ou de Châtillon et Bagneux vers Paris, la transition entre les plateaux et les plaines prend la forme de deux glacis aux formes peu marquées. Caractérisés par des pentes faibles et des surfaces lisses, ces reliefs peu perceptibles ont une influence paysagère discrète, et variable selon les contextes. Dans la boucle de Gennevilliers, l’orientation du glacis délimite celle des vues, facilitées par l’axe des rues, soit vers les buttes du Parisis et les horizons de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, soit vers Paris ; à Colombes, le modeste relief prend même des allures de belvédère lorsqu’il surplombe la Seine et la plaine inondable ; de Courbevoie à Asnières, le glacis accompagne l’atténuation du coteau, si progressive qu’on ne saurait dire où il se termine ; vers Malakoff ou Montrouge, la légère déclivité oriente l’espace vers Paris.

Depuis le parc de Saint-Cloud, vue vers le sud-est  en grand format (nouvelle fenêtre)
Depuis le parc de Saint-Cloud, vue vers le sud-est
Sur la rive gauche, la disposition et la nature du bâti (immeubles de dimensions modestes et habitat individuel sur le replat à l’exception de l’ensemble des Épinettes qui fait ici repère) et des bois permet de lire les structures naturelles. Sur la rive droite, les ensembles d’habitation et de bureau de grande hauteur de la plaine de Boulogne se substituent au paysage de plaine et s’interposent massivement dans la perspective.

[1Ce dénivelé d’environ 145 m, qui correspond à la hauteur moyenne des tours de la Défense et à la moitié de la tour Eiffel, détermine une sensibilité particulière du département aux constructions hautes.

[2Voir aussi l’article sur les limites départementales

[3Au sens strict, le point culminant du département se trouve au niveau du franchissement de l’A13 à Vaucresson. L’altitude y est la même qu’au sommet du plateau du Petit-Clamart qui se trouve de l’autre côté de la frontière sur l’aéroport de Vélizy (183 m).

[4Voir aussi l’article sur les limites départementales

[5La cité-jardin de la Butte-Rouge s’étend sur le plateau et dans le vallon du Châtenay dont elle occupe la partie la plus nette.