Atlas des paysages et des projets urbains des Hauts-de-Seine

Lexique

publié le 31 octobre 2014 (modifié le 10 juin 2015)


Accessibilité : Condition d’appréciation d’un lieu par l’expérience sensible, par conséquent enjeu de paysage. Peut aussi signifier « ouverture au public ».

Alignement : Implantation d’arbres selon une ligne droite ou courbe (tilleuls, marronniers, platanes…) accompagnant classiquement les perspectives des jardins réguliers, les voies urbaines ou rurales dont ils soulignent les tracés.

Alignement : Implantation de constructions prenant comme référence les façades des constructions riveraines (alignement sur l’existant), le bord de la voie (alignement sur rue). L’alignement est un principe de composition urbaine qui conditionne fortement le paysage des espaces publics, des voies.

Alluvion : Sédiment déposé par les cours d’eau.

Ambiance : Impression donnée par le milieu dans lequel une personne évolue. Les paysages peuvent évoquer des ambiances très marquées de l’ordre de la ruralité, de l’exotisme, de l’accueil, de l’austérité ou de la gaieté…

Aménité paysagère : Agrément d’un lieu ou d’un site, expression souvent associée à des aménagements d’accessibilité et d’équipement.

Analyse d’un paysage : Examen d’un paysage dans l’objectif d’expliquer les raisons qui sont à l’origine de leur présence et de leur évolution passée et prévisible. L’analyse est à la fois objective selon les méthodes géographiques, sensibles, mais aussi subjectives en tenant compte des représentations sociales et culturelles.

Appartenance : Le sentiment d’appartenance à un territoire repose sur l’appropriation des valeurs culturelles de ce territoire ou de l’intérêt affectif éprouvé pour lui.

Artialisation : Processus artistique qui transforme et magnifie la nature au moyen de représentations artistiques, littéraires, picturales, photographiques.

Banalisation : Processus par lequel un paysage perd tout caractère distinctif en raison de l’effacement de ses caractères singuliers. Ce paysage perd ainsi de son attractivité.

Banlieue : Tissus urbanisés sous l’influence d’une ville centre.

Barre et tour : Ensemble de logements collectifs se caractérisant par sa grande longueur (barre) ou son importante hauteur (tour). Voir aussi la définition de "grand ensemble."

Bassin versant : Portion de territoire délimitée par des lignes de crêtes, dont les eaux alimentent un exutoire commun (cours d’eau, lac, mer, océans, etc.)

Belvédère : Lieu à partir duquel il est permis d’embrasser d’un coup d’œil une scène de paysage. Le terme s’apparente à point de vue ou panorama en incluant une dimension pittoresque.

Biodiversité : Variété des organismes vivants et des écosystèmes dans lesquels ils se développent.

Bloc diagramme : Représentation graphique d’un espace en trois dimensions permettant de synthétiser les informations du relief et de l’occupation des sols, exprimant les structures paysagères.

Boucle (d’un cours d’eau) : tracé courbe d’une rivière ou d’un fleuve, ici synonyme de méandre.

Butte : Petite colline isolée.

Butte témoin : Butte résiduelle résultant de l’érosion d’un plateau.

Caractère paysager : Désigne les qualités ou les défauts des paysages autant liés à leur morphologie, qu’aux symboles qu’ils véhiculent.

Charpente naturelle : Ensemble formé par les éléments du relief, les cours d’eau et la couverture végétale, à la base d’un paysage.

Cheminement : Complexe formé par un chemin, tracé et éléments matériels tels que les repères, les bancs, les plantations qui les jalonnent donnant la possibilité d’une expérience diversifiée de promenade.

Cité jardin : Type de quartier de ville composé généralement de maisons individuelles entourées d’espaces verts aménagés.

Cohérence paysagère : Harmonie produite par un mode d’occupation et d’exploitation des sols permettant de reconnaître dans un paysage des modèles culturels anciens ou nouveaux.

Colluvion : Accumulation de matériaux dans les zones basses des reliefs par gravité ou ruissellement.

Continuité naturelle : Réseau des espaces qui assurent l’intégrité écobiologique d’un territoire

Continuité paysagère : Enchaînement de motifs dont l’intégrité assure la stabilité du paysage. Les ruptures de continuité par fragmentation ou effacement des motifs qui le composent entraînent la dégradation des paysages, voire leur disparition.

Conurbation : Ensemble formé d’une ville et de ses banlieues ou de villes et villages voisins réunis.

Corridor écologique (biocorridor) : Désigne un ou des milieux reliant entre eux différents habitats vitaux pour une espèce ou un groupe d’espèce.

Coteau : Versant d’une petite colline ou d’une vallée de faible ampleur mais bien marquée. Souvent utilisé pour décrire les versants assez raides portant des vignes ou des vergers.

Délaissé : Espace abandonné, sans usage, en friche. Dans l’attente de nouvelles affectations, les délaissés urbains peuvent être l’objet de reconquêtes sociales et de projets de paysage.

Densification : Installation programmée ou spontanée de constructions supplémentaires dans un tissu urbain comportant des lacunes ou remplacement d’immeubles par des constructions élevées.

Densité : Rapport entre une quantité (nombre d’habitants, de logements…) et une surface (parcelle, quartier, ommune, etc.).

Désenclavement / Enclavement : Action par laquelle est rompu l’isolement matériel, économique, social de territoires enclavés par le manque de dessertes, l’absence de moyens de communication ou par des coupures physiques naturelles ou créées par les constructions ou des infrastructures.

Diagnostic paysager : Constat portant sur l’ensemble des caractères d’un paysage donné, incluant la dimension d’usage économique, social, culturel, destiné à poser les bases d’une réflexion en vue d’un projet d’aménagement. Le diagnostic fait appel aux approches géographiques, sociologiques et historiques de la réalité d’un paysage considéré.

Diversité paysagère : Critère d’appréciation de la qualité d’un paysage résultant du nombre, des registres et des intérêts des motifs mis en scène. Elle est source in situ de plaisir et d’appropriation des lieux.

Dynamique territoriale ou paysagère :
Processus de transformation en cours liée tant aux évolutions des espèces et des milieux vivants qui les composent qu’à l’activité humaine qui s’y déploie ou à l’évolution des regards et des usages.

Échappée visuelle
Vue longue et resserrée limitée par un groupe d’arbres ou tout autre écran visuel. Synonyme : fenêtre, couloir, perspective.

Enchaînement de paysages : Relations entre les composantes d’un territoire, dont la succession en séquences constitue paysage : le ruisseau appelle la berge, la berge la ripisylve, la ripisylve la prairie inondable, la prairie le coteau boisé.

Enjeux de paysage
Pertes ou bénéfices escomptés des dynamiques en jeu sur un paysage.

Éperon
Saillie d’un contrefort montagneux, d’un coteau.

Érosion : Ensemble des actions externes (des eaux, des glaciers, des agents atmosphériques, etc.) qui provoquent la dégradation du relief.

Espace de respiration : Surface visuellement ouverte située entre des espaces plus fermés. Opposition entre des modes d’occupation du sol qui alternent : espace agricole au sein de l’urbanisation dense d’une ville, clairière au sein de la forêt, prairies entre les villages et la forêt…

Espaces naturels sensibles des départements (ENS) :
Outils de protection des espaces naturels par leur acquisition foncière ou par la signature de conventions avec les propriétaires privés ou publics dont disposent les Départements.

Espace public : Voies publiques et lieux ouverts au public ou affectés à un service public (place, jardin, promenade, etc.)

Expérience paysagère : Expérience mettant en jeu toutes les motivations esthétiques, physiologiques, symboliques de l’approche sensible de l’espace et de la nature.

Fabrique : Terme emprunté à la peinture de paysage, employé pour le jardin à partir du XVIIIe siècle, il désignait les constructions ajoutées à la nature pour l’embellissement des jardins.

Forme urbaine : Organisation associant la forme de l’espace public, les modes d’implantation et la densité des volumes bâtis, la répartition des fonctions. Le village, le lotissement, la ville constituée, sont des formes urbaines.

Fragmentation : La fragmentation d’un paysage se traduit à toutes échelles par la dégradation, l’interruption, la segmentation, la fermeture, l’occultation ou la disparition des motifs d’intérêt des paysages et de leurs enchaînements en continuités tant physiques que visuelles (continuités écologiques, continuités agricoles ouvertes, continuités de l’espace public du réseau viaire, etc.) sous l’effet des dynamiques non maîtrisées de la végétation, de l’urbanisation et de l’équipement, notamment les infrastructures.

Frange urbaine : Bord d’un espace donné où les caractères sont modifiés par l’apparition d’un autre type d’espace. Dans les franges urbaines, le tissu urbain se présente avec plus ou moins de lisibilité aux espaces ruraux.

Géomorphologie : Partie de la géographie physique qui a pour objet la description et l’explication du relief terrestre actuel.

Glacis : Pente douce et unie.

Grand ensemble : Quartier d’habitation conçu et réalisé d’un seul tenant, constitué de grands immeubles discontinus de logements ne formant pas de rues.

Gypse : Roche sédimentaire formée de sulfate de calcium hydraté, cristallisé, dont on fait le plâtre.

Horizon : Ligne de rencontre des éléments terrestres et du ciel, point le plus éloigné où peut se porter la vue. L’horizon est aussi important que le cadrage dans la composition paysagère. Sa hauteur contribue à la définition du sens et porte l’intentionnalité de la représentation. L’horizon est en relation avec le point de vue.

Identité ou typicité paysagère : Un paysage s’identifie par les caractéristiques des éléments naturels, culturels, historiques, sociaux et symboliques existants dans l’esprit de l’observateur en fonction de sa culture. L’histoire montre que les valeurs paysagères et l’appréhension d’un certain type d’environnement naturel relèvent de l’appréciation qu’en ont faite d’abord les esthètes, les écrivains, les artistes. Cette identité permet de la distinguer des autres ou de l’apparenter à un type particulier. Contraire de banalisation.

Image des paysages : Ce qui est donné à voir, représentation réelle ou virtuelle des paysages.

Liaison douce : Voie destinée et réservée aux circulations des piétons et des cyclistes.

Ligne de force du paysage : Formes ou composantes particulières qui attirent et conduisent le regard et méritent d’être mis en évidence, notamment lorsqu’elles sont brouillées ou occultées.

Limon :
Roche sédimentaire détritique, de granulométrie intermédiaire entre celle des sables et celle des argiles, constituant des sols légers et fertiles.

Lisibilité : Un paysage lisible est un paysage intelligible, chargé de significations accessibles à l’observateur.

Lisière : Partie extrême délimitant une forêt, un champ, un terrain. Les lisières des forêts ou des champs sont des zones de transition sensibles où se plaisent notamment des espèces végétales particulières. Plus largement, la lisère est un terme de réflexion important en matière d’aménagement paysager.

Loi Engagement national pour l’environnement ou Grenelle 2 : Texte de loi du 12 juillet 2010 déclinant par objectif et par secteur les principes énoncés dans le Grenelle 1, première formalisation des travaux du Grenelle de l’Environnement. L’objectif énoncé, à cette occasion, de lutte contre le réchauffement climatique, motive une exigence de réduction de la consommation d’espace. Densification de l’existant, densité accrue des nouveaux espaces urbains, préservation des corridors biologiques, sont des conséquences de cet objectif. Les impacts sur les paysages sont importants.

Loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) : En introduisant les principes du développement durable, ce texte de loi du 13 décembre 2000 a engendré des évolutions réglementaires importantes dans les documents d’urbanisme et les opérations d’aménagement. Texte de loi à l’origine des PLU et des SCOT.

Lotissement : Dans son acception la plus banale, un lotissement est un ensemble organisé de maisons rencontré dans les banlieues pavillonnaires où l’architecture et les réseaux sont souvent facteurs de banalisation des paysages.

Méandre : Sinuosité naturelle décrite par un cours d’eau, parfois appelé boucle.

Merlon : Terrassement ou levée de terre formant ouvrage de protection (barrière physique, visuelle ou sonore.)

Meulière : Roche sédimentaire siliceuse et calcaire, abondante dans les couches tertiaires du bassin parisien. Le terme est également utilisé pour désigner des maisons construites avec ce matériau.

Mode actif / mode doux : Mode de déplacement sans apport d’énergie autre qu’humaine : marché, vélo, etc.

Motif : Élément de paysage vivant ou minéral, suscitant une émotion. Le motif de paysage inclut les deux sens de motif d’intérêt et de raison d’agir. Plus spécifique au paysage que les termes élément ou composant de paysage. Exemples : l’église, le ruisseau, la haie bocagère, la prairie…

Occultation : Empêchement de la perception de tout ou partie d’un paysage par les écrans végétaux ou bâtis.

Paysage : Mode sensible de la relation d’un sujet individuel ou collectif à l’espace et à la nature. A. Berque « Les paysages sont des images qui motivent des usages. » Selon la Convention européenne des paysages ; « Paysage » désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations, dont le caractère résulte de l’action de facteurs naturels et/ou humains et de leurs interrelations.

Peintres impressionnistes / peinture impressionniste : Groupe de peintres qui présentèrent leurs œuvres dans une série d’expositions communes entre 1874 et 1886 et qui partageaient le même refus des conventions traditionnelles de la peinture (dessin, perspective, éclairage d’atelier) et le même désir d’exprimer par la modulation des couleurs l’impression ressentie devant les spectacles de la nature ou de la vie moderne.

Perception : Vision qu’ont les individus d’eux-mêmes, des autres, de la société, sous l’influence de facteurs sociologiques, psychologiques, géographiques. Voir aussi la définition de "représentations"

Plaine : Étendue plate le plus souvent alluviale, la plaine se distingue des plateaux par sa faible altitude qui se conjugue avec l’absence d’enfoncement du réseau hydrographique.

Plan local d’urbanisme (PLU) : Document d’urbanisme, établi à l’échelle communale ou intercommunale, mettant en œuvre un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixant les règles générales d’utilisation du sol. Ce projet de territoire partagé, compatible avec les documents de planification de rang supérieur (SCoT, PLH, etc.) et les politiques nationales, doit être respectueux des principes du développement durable. Depuis la loi SRU, les PLU ont remplacé les Plan d’occupation des sols (POS).

Point de vue : Lieu aisément accessible, permettant d’embrasser un large paysage et de saisir les logiques d’organisation d’un territoire et de ses paysages.

Programme local d’habitat (PLH) : Document stratégique de programmation, établi à l’échelle intercommunale, fixant les objectifs à atteindre en matière d’habitat et les moyens à mettre en œuvre pour répondre aux besoins en logement des populations. Il doit favoriser le renouvellement urbain, garantir la mixité sociale tout en assurant une répartition équilibrée de l’offre de logement sur le territoire concerné.

Renouvellement urbain : Evolution de la ville sur elle-même

Représentation : Image, discours, écrit ou graphique qui rend sensible ou montre un paysage.

Schéma de cohérence territoriale (SCoT) : Document de planification intercommunale, mettant en cohérence les politiques locales menées en matière d’environnement, de développement économique, d’habitat, de déplacement et d’urbanisme. Depuis la loi SRU, les SCoT ont remplacé les Schémas directeurs (SD). Son rôle a été renforcé par la loi Grenelle 2 en matière de développement durable.

Site : Partie remarquable de territoire, de pays, distinguée d’autres parties par son identité morphologique, reconnue pour des raisons artistiques, esthétiques, historiques, scientifiques ou plus généralement culturelles. Un « site classé » est protégé au titre de la loi de 1930.

Site d’une ville, d’un village : Site choisi (butte, éperon, boucle de méandre, confluence…) au moment de leur fondation en fonction des objectifs (défense, commerce, administration…) ayant conduit à leur création.

Situation urbaine : Les situations urbaines de l’Atlas correspondent à des espaces urbains ou naturels caractéristiques du territoire et dont les enjeux paysagers se retrouvent sur d’autres espaces du département.

Structure paysagère : Mode d’enchaînement des motifs constitutifs d’un paysage en fonction de sa charpente naturelle et de l’organisation de ses composantes bâties, cultivées et naturelles.

Structure urbaine : Organisation de l’ensemble d’une agglomération et notamment des articulations entre ses différentes parties.

Synclinal : Se dit d’un pli dont la convexité est tournée vers le bas (déformation en creux des couches sédimentaires). Les formes actuelles du relief sont rarement conformes aux plissements qui permettent cependant de les comprendre.

Thalweg ou talweg : Ligne théorique joignant les points bas d’une vallée. Dans une vallée drainée, le talweg est le lit du cours d’eau.

Tissu urbain : Image de plus ou moins grande concentration d’une population sur l’espace urbanisé (tissu serré de centre ville et des vieilles villes et le tissu lâche des zones résidentielles ou des espaces de service).

Trame verte et bleue : promue à travers le Grenelle de l’environnement, la trame verte et bleue « doit constituer une infrastructure écologique du territoire autour de laquelle doit s’inventer un aménagement durable et des réhabilitations de territoires précédemment fragmentés » et contribuer à « l’amélioration du cadre de vie aussi bien dans les paysages urbains que ruraux ».

Transition paysagère : Portion de territoire mettant en relation deux types de paysages par une modification progressive des caractéristiques de l’un et de l’autre.

Unités de paysage : Unités et sous-unités paysagères représentent des parties de pays présentant suffisamment de caractères homogènes d’ambiance.

Velum : Grand voile tendu ou froncé, simulant un plafond ou servant de toiture. En urbanisme : niveau défini par la hauteur des constructions.

Viaire  : Relatif au réseau des rues d’une ville

Ville constituée : Organisation urbaine reconnue par l’alignement et la continuité des façades sur les rues et les places, l’ancienneté des implantations, la mixité des fonctions (commerces, logements, activités).

Zonage / zoning : Technique de planification urbaine qui délimite des zones d’affectation aux
sols (logements, activités, loisirs…)

SIGLES
ANRU : Agence nationale de rénovation urbaine
APUR : Atelier parisien d’urbanisme
AVAP : Aires de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine
CAUE 92 : Conseil d’architecture, urbanisme et environnement des Hauts-de-Seine
CDT : Comité départemental du tourisme
CG 92 : Conseil général des Hauts-de-Seine
ENS : Espace naturel sensible
GR : Grande randonnée
IAU IdF : Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région d’Île-de-France
ONF : Office national des forêts
PLH : Plan local d’habitat
PLU : Plan local d’urbanisme
PNU : Parc naturel urbain
POS : Plan d’occupation des sols
SCoT : Schéma de cohérence territoriale
PPRI : Plan de prévention du risque d’inondation
SDRIF : Schéma Directeur de la région Ile-de-France
ZAC : Zone d’aménagement concerté
ZPPAUP : Zone de protection du patrimoine architectural,
urbain et paysager
ZUP : Zone à urbaniser en priorité