COMPLÉMENTS
 

Le coteau et les façades sur Seine : compléments photographiques

publié le 3 février 2014
Sèvres et Meudon vus depuis le pont Renault de l'île Seguin à Boulogne-Billancourt  en grand format (nouvelle fenêtre)
Sèvres et Meudon vus depuis le pont Renault de l’île Seguin à Boulogne-Billancourt
En bas du quartier de Bellevue, la végétation prend nettement le dessus sur les éléments bâtis du coteau de Brimborion, même si le bâtiment du CNRS s’impose à l’horizon.
Saint-Cloud, vue vers le parc en amont du pont de Saint-Cloud  en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Cloud, vue vers le parc en amont du pont de Saint-Cloud
Le coteau apparaît dans la séquence très boisée du parc. Le château a disparu, mais la caserne Sully se détache nettement en façade sur fleuve.
Saint-Cloud, vue vers le village en aval du pont de Saint-Cloud  en grand format (nouvelle fenêtre)
Saint-Cloud, vue vers le village en aval du pont de Saint-Cloud
Le site est particulièrement déséquilibré : le village, marqué par le clocher qui dépasse l’horizon du coteau, est concurrencé visuellement par l’immeuble des bureaux de la colline, qui prend lui aussi valeur de repère. Le viaduc de l’A13 s’interpose entre le village et le fleuve.
Puteaux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Puteaux
La Défense ne s’inscrit pas dans la logique du coteau. Elle vient ponctuer le paysage du fleuve par une autre logique, d’une échelle verticale totalement différente, mais sur un linéaire très étroit de la berge et du coteau de part et d’autre de l’axe des Tuileries à la Grande Arche. Conformément au plan d’urbanisme initial de la Défense, les tours réparties en cortège accompagnent la profondeur de l’axe bien plus qu’elles ne s’échelonnent le long de la Seine.
Le front de Seine à Courbevoie  en grand format (nouvelle fenêtre)
Le front de Seine à Courbevoie
Le paysage associe des formes fort diverses mais qui trouvent leur cohérence dans une hauteur générale, où le coteau disparaît vu d’en face. Il reste cependant sensible dans les quartiers.
Courbevoie, parc de Bécon  en grand format (nouvelle fenêtre)
Courbevoie, parc de Bécon
Le parc de Bécon compose une séquence de respiration dans le front bâti où le coteau arboré, moins élevé, tend à s’effacer.
Suresnes  en grand format (nouvelle fenêtre)
Suresnes
Alors que les secteurs pavillonnaires arborés épousent le relief du coteau, les grands bâtiments d’habitat collectif construits au rebord du coteau se détachent plus brutalement de la ligne d’horizon et en rompent l’équilibre. En revanche, les habitants bénéficient d’une très belle position leur offrant le panorama sur Paris.
Asnières-sur-Seine  en grand format (nouvelle fenêtre)
Asnières-sur-Seine
Le coteau a disparu au nord de l’amphithéâtre, pour laisser le premier rang bâti former seul le paysage du fleuve.

En face du coteau, les tissus bâtis de la rive droite participent eux aussi à la constitution du paysage « majeur » fédéré par le dégagement du fleuve. Il s’agit principalement de Boulogne, mais aussi de Clichy, Neuilly et Levallois étant relativement moins en façades en raison de la présence des îles. La façade urbaine sur le fleuve y est très prisée, et les opérations riveraines construisent, l’une après l’autre, un paysage qui repose lui aussi sur des notions de cohérence et d’équilibre, n’excluant pas la surprise ou la ponctuation.

Boulogne-Billancourt  en grand format (nouvelle fenêtre)
Boulogne-Billancourt
La ville présente un long front bâti le long de la Seine, visible depuis le coteau et la Seine elle-même. Il s’agit principalement de façades donnant sur le fleuve, unies par un gabarit à peu près cohérent.
Au pont de Sèvres, par exception, les formes architecturales sont plus singulières et plus hautes, qu’il s’agisse des bureaux et logements des années 1970 ou de la tour Horizon de Jean Nouvel.

Dans les tissus urbanisés eux-mêmes, le paysage se resserre rapidement, dans les limites des façades finalement rarement ouvertes sur l’espace du fleuve et du site. L’ambiance y dépend alors davantage des types de tissus (centres historiques, pavillons, habitat collectif…).

Meudon, Bellevue  en grand format (nouvelle fenêtre)
Meudon, Bellevue
L’ancien parc est devenu un quartier pavillonnaire ponctué d’ensembles résidentiels, dans lequel la végétation a gardé une place prépondérante dans l’espace public. Un arbre est même venu obstruer la perspective principale, qui vient pourtant mettre la profondeur du quartier en relation avec le coteau.
Issy-les-Moulineaux  en grand format (nouvelle fenêtre)
Issy-les-Moulineaux
En bord de Seine les tissus évoluent rapidement, succédant aux emprises industrielles. Les projets tiennent compte du voisinage de la Seine, veillent à structurer des ouvertures qui prolongent l’espace du fleuve dans l’épaisseur urbaine, soignent les façades qui le regardent, et font des berges des espaces publics de référence.
Suresnes  en grand format (nouvelle fenêtre)
Suresnes
On peut encore sentir l’ambiance du bourg initial dans certaines rues, même si les autres types urbains apparaissent dans les perspectives.